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France. Le reconfinement plutôt incitatif à la générosité.

Philanthropie .

Publié le 14 décembre 2020

Si le confinement du printemps avait donné naissance à des centaines d'opérations généreuses et solidaires, d'appels aux dons inédits, d'élans spontanés… qu'en est-il de cette seconde période de confinement qui semble moins "visiblement" généreuse dans un contexte de moindre isolement forcé ? Après avoir mené 4 vagues d'enquête entre mars et juin (voir ici notre article), l'agence ISOSKELE a ressorti son baromètre Special Covid pour deux nouvelles vagues : l'une au début couvre-feu en octobre et la seconde mi-novembre, deux semaines après le début du confinement. Une enquête qui sonde d'abord l'état d'esprit des Français (1000 personnes interrogées), relevant une humeur globalement négative à 65% (abattement, méfiance, colère).

Malgré l'ambiance, les répondants déjà donateurs semblent rester assez mobilisés : mi-novembre ils étaient 23% à envisager de faire évoluer leurs comportements de don en cette fin d'année, dont 10% pensant modifier le montant de leurs dons (7% à la hausse contre 3% à la baisse), ainsi que 7% pensant qu'ils vont donner à plus d'associations et 4%, quand même, qui prévoient de ne plus donner. Du côté des non-donateurs, si 64% pensent que la crise n'aura pas d'impact sur leurs habitudes, 30% ne savent pas si elle en aura un ou pas et 6% pensent qu'elle va les inciter à donner (pour mémoire, au plus haut lors du premier confinement, ce chiffre était de 12%). Finalement, mi-novembre, 20% des sondés envisageaient de donner avant fin 2020, avec en moyenne l'intention de soutenir 2,6 associations pour 93€ en moyenne par association. Premières bénéficiaires de cette générosité, les structures luttant contre la précarité et l'exclusion, devant la recherche médicale et le soutien à l'enfance.

Télécharger ici l'ensemble de l'étude ISOSKELE.

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