APPEL AU CHŒUR. Deux ans après l'incendie qui a ravagé Notre-Dame, et malgré les centaines de millions d'euros donnés pour sa reconstruction, le Diocèce de Paris lance, via la Fondation Notre Dame, un appel au don afin de financer les aménagements intérieurs de la cathédrale qui sont à sa charge : reconstruction du coffret-reliquaire de la couronne d’épines, remplacement du mobilier liturgique ou extension de l’orgue de chœur. Une ambition de collecte de 5 à 6 millions d'euros à découvrir ici.
SOCIALEMENT VÔTRE. Le groupe des Community Managers des membres de France générosités publie son nouveau baromètre des réseaux sociaux des associations. Où l'on constate que si Facebook et Twitter ont fait le plein, et n'ont que modérément progressé pendant la pandémie chez les associations et fondations, Linkedin, Instagram et Youtube (dans l'ordre) ont été plus massivement investis entre 2020 et 2021. Pour tout savoir, rendez-vous ici.
ÉTOURDISSANT. Elle l'a dit, elle le fait. Et vite. Après avoir distribué près de 6 milliards de dollars à 500 organisations l'an dernier, MacKenzie Scott, ex-épouse de Jeff Bezos, continue sur sa lancée visant à donner à des associations l'essentiel des sommes reçues dans son divorce (évaluées à près de 60 milliards de dollars à date). Nouveau round colossal annoncé sur son blog en ce mois de juin : 2,7 milliards de dollars iront à 286 associations. Des structures modestes : petits collèges aux étudiants défavorisés, mais aussi les premières organisations culturelles à recevoir ses soutiens. En savoir plus sur le site du Club Innovation et Culture France.
PAS MAL NON PLUS. En France aussi, les grands philanthropes commencent à se montrer. Petite annonce dans Challenges, mais signe fondamental, Pierre-Edouard Stérin, créateur des Smart Box et fondateur du fonds Otium Capital, vient d'annoncer – à 47 ans – qu'il donnerait l'intégralité de ses 800 millions d'euros de fortune à des associations. Assumant au passage dans son interview, la volonté de ne rien laisser d'autre à ses enfants que leur éducation. A lire en longueur sur le site de Challenges pour les abonnés ou en "digest" sur le site d'Ouest France pour les autres.
UN MAGAZINE, DES CLOPES ET DES DONS. Arrondis et micro-dons en caisse sortent des grandes enseignes pour gagner les commerces de proximité. Bimedia, éditeur de logiciel d’encaissement pour les commerces de proximité a lancé en mai avec la plateforme HeoH, une solution pour permettre le don en caisse chez les buralistes ou marchands de journaux (don à partir de 50 centimes, 6 associations référencées dans les bénéficiaires à ce stade). Pour en savoir plus, rendez-vous par exemple sur le site Le Monde du Tabac. Et pour trouver les commerçants engagés près de chez vous c'est sur le site commerce-genereux.net.
IMPACT COLLECTIF. Renforcer son action de terrain et la puissance de ses appels au don en s'alliant ? Une idée qui progresse. Au Royaume-Uni, 5 associations travaillant sur l'accès à l'eau créent la coalition Water Can pour progresser collectivement sur ces deux leviers, sans forcément perdre leur identité. Plus d'infos sur le site Fundraising UK (en anglais).
USER SES FONDS (DE CULOTTE). Proposer de nommer un fauteuil contre un don n'est pas l'apanage des salles de spectacle prestigieuses ou des grandes écoles. La faculté de Droit de l'Université de Nantes lance à son tour une opération de naming appelée Un siège à l'Université, pour inciter ceux qui y ont usé leurs fonds de culottes, à venir y rendre les fonds gagnés depuis. A raison de 1000 euros le fauteuil, l'ambition de collecte est de 7 millions d'euros. Pour tout savoir, rendez-vous sur 20 Minutes.