Trois questions à... Céline Morel, Directrice déléguée de la Fondation Mines Telecom et Raphaëlle Surun, Responsable du Fonds de dotation Saint-Jacques
Publié le 22 mars 2022
Pourquoi avez-vous adhéré à l’AFF ?
Céline Morel : J’ai adhéré à l’AFF en 2008 lorsque je suis rentrée des Etats-Unis où j’ai travaillé pendant plus de 9 ans pour la Carnegie Mellon University car cette association était la référence pour les fundraisers et les fondations en France.
Récemment, j’ai accepté de souscrire une adhésion de soutien car il est hors de question que l’AFF disparaisse et j’ai aussi souhaité, à mon échelle, apporter un peu de sérénité à l’équipe de cette association qui a traversé une période qui n’est pas facile à vivre.
Raphaëlle Surun : J’adhère a l’AFF dans tous les sens du terme depuis 2009 et je m’y implique de bon cœur car je suis guidée par la conviction que l’AFF peut apporter beaucoup en termes d’enrichissements professionnels, de stimulation intellectuelle voire de soutien émotionnel, grâce aux formations et aux rencontres orchestrées par l’association entre pairs, vivant les mêmes problématiques, succès ou échecs que nous.
Qu’est-ce-que cela vous apporte ?
C. M. : Adhérer à l’AFF me permet d’échanger entre pairs, d’intégrer un réseau et de me faire de véritables amis. Nous avons très tôt formé avec cinq autres fundraisers de l’enseignement supérieur un sous-groupe dans lequel nous échangeons toutes nos données. J’ai un profil plutôt atypique et je ne suis pas sûre que mon CV passerait sans les connaissances que je me suis faites à l’AFF. J’ai également suivi des formations proposées par l’association.
R. S. : Les bénéfices d’adhérer à l’AFF sont significatifs pour nos structures, en raison de la visibilité que leur offrent les conférences dans lesquelles nous intervenons par exemple.
Que pouvez-vous apporter à la communauté en adhérant à l’AFF ?
C. M. : Je suis toujours à la disposition de l’association et de ses membres quand ils me demandent un contact ou s’ils souhaitent que j’intervienne sur tel ou tel sujet. Je donne de mon temps pour animer le réseau et notamment celui du club des directeurs du développement dans le secteur de l’enseignement supérieur.
R. S. : Pour moi l’AFF, c’est un partenariat « gagnant- gagnant » comme on en instaure beaucoup dans nos pratiques de fundraisers : le juste retour des choses après avoir été formée par l’AFF et y avoir rencontré des personnes qui m’inspirent au quotidien, c’est de donner de mon temps pour faire vivre les échanges entre professionnels de la collecte de fonds dans ma région ou dans mon secteur d’activité (santé-hospitalier).