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Le monde caritatif en Europe résiste et s’adapte

Digital .

Publié le 07 octobre 2024

[Publirédactionnel par Salesforce]

 

Hausse de la demande, baisse des financements, envolée du coût de la vie, guerre en Ukraine… 2023 a été une nouvelle année difficile pour les associations européennes. La quatrième édition de l’étude intitulée Nonprofit Pulse, qui est le fruit d’un partenariat entre Salesforce, l’European Fundraising Association (EFA) et le Chartered Institute of Fundraising (CIOF) au Royaume-Uni, confirme ce constat mais montre également à quel point la technologie digitale s’est développée ces derniers mois avec l’arrivée de l’IA générative.

Ce rapport, qui compile les réponses d’un panel d’experts et les conclusions d’une enquête en ligne réalisée auprès de 671 membres du secteur caritatif basés dans 20 pays en Europe, détaille l’impact que l’instabilité économique a eu sur les acteurs de la générosité. 28% des personnes interrogées ont vu la demande de services augmenter mais autant ont enregistré une baisse de leur volume de dons. Pour résister à cette tempête, un cinquième des structures ont dû puiser dans leurs réserves et 28% ont été contraintes de réduire leurs effectifs.

Cette crise a, une nouvelle fois, prouvé la forte résilience et l’adaptabilité du secteur caritatif. Pour éviter d’être pris au dépourvu, près d’un tiers des sondés (30%) a affirmé avoir augmenté sa capacité à planifier stratégiquement. Beaucoup ont également gagné en flexibilité (31%) tout en développant de nouveaux modes de prestation (25%). L’usage de nouveaux canaux digitaux en interne (40%) les a parallèlement aidés à prêter davantage attention au bien-être de leurs équipes. La gestion de la charge de travail des salariés reste le principal défi des associations (37%), devant la capacité à collecter suffisamment de fonds (28%) et le recrutement sur les postes de collecte (25%).

En 2023, seule une minorité de structures a conservé la même stratégie de collecte de fonds. Si près d’un quart des spécialistes questionnés (23%) reconnaisse avoir utilisé un plus large éventail de canaux en particulier digitaux, pour la toute première fois, la collaboration est devenue une priorité pour les associations. Plus d’un cinquième des sondés (22%) affirme avoir davantage échangé avec ses pairs sur de nombreux sujets allant des changements législatifs, au déficit de compétences en passant par l’organisation d’événements hybrides efficaces.

Les canaux de collecte de fonds ont également beaucoup évolué l’an dernier. Les réseaux sociaux sont devenus la plateforme la plus populaire (51%), devant le site Web (47%), le courriel (46%) et le face à face (39%) alors qu’en 2022, le quatuor de tête était occupé par le courriel (73%), les réseaux (73%), le site Web (66%) et le courrier (44%) qui confirme avec le téléphone son déclin au profit du face à face. Pour remettre l’humain au cœur de sa stratégie et se détacher du monde virtuel, seulement une association sur cinq a organisé des événements hybrides en 2023 contre la moitié un an plus tôt.

La croissance du digital ne cesse, quant à elle, de se confirmer année après année. L’efficacité des canaux en ligne et des réseaux sociaux pour la collecte de fonds doit toutefois encore être prouvée sur le long terme. Le déficit de compétences numériques dans les associations est un autre problème pour les structures qui doivent mieux former leur personnel (29% des répondants).

L’arrivée d’outils d’IA générative gratuits, intuitifs et accessibles, comme ChatGPT, marque un tournant pour le secteur caritatif. De nombreux fundraisers pensent l’utiliser pour la création de contenus pour leur marketing (31%), pour des sujets plus généraux (31%) ou pour leur collecte de fonds (28%). 13% des associations s’en servent déjà mais 15% n’imaginent pas le faire dans le futur. Les deux principales préoccupations associées à l’intelligence artificielle concernent la sécurité et la confidentialité des données, juste devant les pertes d’expertise humaine et d’emplois que pourraient provoquer ces nouveaux outils.

Ce rapport détaille toutefois les nombreux avantages que l’IA pourrait apporter au secteur caritatif. L’IA prédictive a notamment le potentiel de booster toutes les étapes du parcours contributeur et de générer de l’engagement à long terme. L’automatisation de certaines taches peut, par ailleurs, alléger la charge de travail des collaborateurs tout en améliorant leur bien-être.

Pour en savoir plus sur ce sujet passionnant et connaître les toutes dernières tendances du secteur associatif, n’hésitez pas à lire quatrième édition de l’étude Nonprofit Pulse en cliquant sur ce lien :

 

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