Alors que les libéralités (legs et assurances-vie) représenteraient près du quart de la générosité des français (1 milliard d'euros, sur les 4,5 milliards donnés chaque année par les particuliers), France générosités a choisi de centrer sur le sujet son colloque annuel – en digital – du 5 novembre dernier. A l'appui, une étude menée par L'ObSoCo auprès des plus de 50 ans et qui souligne en plein ou en creux les marges de progression des legs et assurances-vie dans le financement des association et fondations.
Selon cette étude, 9% des plus de 50 ans envisagent la transmission de tout ou partie de son patrimoine à une association ou fondation (16% affirmant ignorer que cette possibilité existe). Et si la moitié des français de plus de 50 ans détient au moins un contrat d’assurance-vie, seuls 1% l’ont souscrit dans l’objectif de le transmettre à une association ou une fondation (19% ignorant que cette possibilité existe). Mais si la décision de donner à sa mort est prise, les modalités restent floues : 31% pensent léguer, 17% donner via leur assurance-vie, 13% affirment qu'ils utiliseront les deux leviers et 38% disent ne pas savoir encore.
De la même manière, en matière de causes, si l’étude pointe que la protection des animaux arrive en tête (37 % des répondants) devant la recherche médicale et l'aide à l'enfance, ils sont 20 % à vouloir transmettre à une cause sans savoir laquelle encore. Quant à l'organisation bénéficiaire, ils sont 42% des décidés à savoir exactement laquelle choisir, contre 38% à seulement avoir défini un type d'organisation et 20% à n'en avoir aucune idée. A noter que ceux qui ont une idée claire du bénéficiaire sont généralement déjà en lien avec l'organisation : donateur, bénévole, bénéficiaire ou proche d'un bénéficiaire.
Les freins et leviers à la transmission en 4 personas : lire ici la suite de notre article.