Les études sur le potentiel de générosité des mois à venir se succèdent, sans vraiment trancher tant l'incertitude est grande sur les divers leviers de ressources financières des associations et fondations. Des petits donateurs, aux legs en passant par le soutien des entreprises. Au Royaume-Uni, l'Institute of Fundraising publie un intéressant rapport intitulé "Reframing the Ask" (en anglais, à télécharger ici), examinant l'ensemble des possibles et des tendances qui pourraient reparamétrer le paysage britannique de la collecte… qui ne semble pas si loin du nôtre. Au cœur du débat, selon l'Institut, se trouve notamment la question de savoir si les grands donateurs - et les réserves d'épargne qu'ils ont potentiellement accumulées depuis 6 mois - pousseront leurs efforts de don face à la tempête Covid. Ou si - entrepreneurs ou actionnaires touchés par la crise - ils les repousseront dans le temps. Ce qui ne serait pas une raison, bien au contraire, pour arrêter de leur parler. Un challenge dans un contexte où le fait de se voir « en vrai », pilier d’une relation privilégiée, reste soumis à l’évolution de la situation sanitaire. « Pour s’en sortir, il va falloir continuer à s’adapter et ajuster les actions en fonction du champ des possibles », soutiennent Audrey Duval, coordinatrice du groupe AFF grands donateurs, et Marie-Émilie Daniel, responsable Grands donateurs de l’AFM-Téléthon et de l’Institut de Myologie qui témoignaient dans notre dernier numéro de Fundraizine. Une tribune à (re)lire ici sans modération.
Retrouvez le témoignage de Audrey Duval Fournier et Marie-Emilie Daniel, ainsi que bien d'autres conseils et témoignages pour affronter la fin de l'année dans notre numéro 62 de Fundraizine : "Et maintenant ?". Si vous n'êtes pas encore adhérent, donc abonné à Fundraizine, n'hésitez plus : l'adhésion 2020 à l'AFF est à moitié prix !