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Les données et l’IA dans le secteur caritatif

Digital .

Publié le 08 avril 2024

[Publirédactionnel par Salesforce]

 

L’arrivée de l’IA générative va révolutionner notre secteur pour le mieux. Dans un webinaire organisé par Salesforce, Roland Donzelle, le président de l’Association de Chiens Guides d’Aveugles de Lyon et Centre-Est et Loïc Lavoué, le directeur des systèmes d’information de la Fondation de France, nous racontent leurs expériences. Convaincant…

C’est LE grand sujet du moment. Le lancement de l’IA générative l’an dernier représente une véritable révolution qui va transformer notre quotidien et nos habitudes de travail. Tous les secteurs seront touchés par ces bouleversements et le monde caritatif ne dérogera pas à cette règle.

Nous sommes nombreux à avoir testé des solutions d’intelligence artificielle générative et nous nous demandons aujourd’hui de quelles manières ces nouveaux outils pourront nous aider à accomplir nos tâches professionnelles. Certaines structures commencent déjà à utiliser ChatGPT au quotidien. « L’IA générative m’a permis en moins d’une heure et demie de catégoriser mes bénévoles en fonction de critères très précis, se félicite Roland Donzelle, le président de l’Association des Chiens Guides d’Aveugles Lyon & Centre-Est. Ce travail m’aurait pris une bonne demie-journée en utilisant des tableurs. Je me sers aussi de ChatGPT, de Perplexity et de Mistral pour réunir de la documentation académique. »

La Fondation de France, avec ses 1000 fondations abritées qui soutiennent près de 13.000 projets par an, a une utilisation encore plus ambitieuse de l’IA générative, comme l’expliquait Loïc Lavoué, son directeur des systèmes d’information dans notre webinaire. Cette structure utilise notamment ChatGPT pour écrire des versions plus « accrocheuses » des dossiers d’appels à projet des associations à la recherche de soutien. Ces textes sont ensuite publiés sur sa « place aux solutions », une sorte de marketplace, sur laquelle les fondations abritées, grâce à un moteur de recherche basée sur de l’IA, pourront repérer des projets qui correspondent à leurs attentes. « L’IA générative devrait également nous aider, à terme, à catégoriser chaque demande de soutien, qu’elle soit spontanée ou en réponse à un appel à projet, en la comparant sémantiquement aux 17 ODD et 169 cibles définis par l’ONU, afin de garantir la meilleure adéquation entre la demande et les instructeurs », assure Loïc Lavoué. L’Association des Chiens Guides d’Aveugles imagine, pour sa part, bientôt se servir de l’intelligence artificielle pour faire du « matching » entre ses chiens et les personnes déficientes visuelles.

En aucun cas, l’IA ne vient remplacer l’humain. « L’arrivée de nouvelles technologies soulève toujours des craintes, constate Roland Donzelle. L’IA ne remplace pas l’humain. Elle nous permet juste de gagner du temps et de libérer des moments précieux pour promener nos chiens. »

Concernant le sujet sensible de la protection des données, des solutions existent qui garantissent leur confidentialité. Salesforce a notamment développé la couche de confiance Einstein qui empêche les grands modèles de langage (LLM) de conserver les données sensibles des clients et permet aux collaborateurs des entreprises d’utiliser l’IA en toute sécurité.

La Fondation de France a, quant à elle, signé un accord avec OpenAI dans lequel la société qui a lancé ChatGPT s’engage contractuellement à ne pas intégrer les données de la structure pour entraîner ses modèles.

L’utilisation de l’IA générative dans le secteur caritatif est appelée à se développer rapidement dans les mois et les années à venir. Et pour cause : « Le rôle de notre fondation est de nous assurer que l’argent des donateurs est transformé en actions concrètes, utiles et durables au service de l’intérêt général, de la manière la plus efficace possible, résume Loïc Lavoué. Or l’intelligence artificielle nous aide à accroître notre efficacité au quotidien et à nous libérer du temps pour nous consacrer encore plus pleinement à la réalisation de nos missions. Il est donc plutôt facile de convaincre nos gouvernances d’adopter ces outils. Être plus efficace nous permet d’avoir plus d’impact et de développer notre intelligence émotionnelle. » Qui dit mieux?

 

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