[Publi-rédactionnel]

 

Le monde associatif n’a pas été épargné par les récentes évolutions sociétales et économiques. La rotation fréquente et l’épuisement des salariés ainsi que l’augmentation des dépenses ont eu un fort impact sur nos structures qui restent, malgré tout, plus optimistes et déterminées que jamais.

Dans ce monde nouveau, les organisations se concentrent sur la rétention de leur personnel et la collecte de fonds. La technologie est un outil puissant pour automatiser certaines tâches manuelles, ingrates et chronophages et dégager du temps pour nourrir des relations les plus précieuses avec ses équipes notamment. Les études montrent ainsi que les organisations matures sur le plan numérique sont celles qui se portent le mieux aujourd’hui. Fruit d’une enquête effectuée dans sept pays auprès de 1629 personnes ayant, au minimum, une fonction de responsable d’association, le cinquième Baromètre des tendances du secteur associatif publié par Salesforce, apporte un éclairage très intéressant sur nos métiers.

L’indicateur clé de ce rapport est ainsi l’indice de maturité numérique des structures. Les associations ont répondu à cinq questions d’auto-évaluation afin de déterminer dans quelle mesure leurs activités sont basées sur des données.

 

Malgré le contexte actuel pour le moins compliqué, notre secteur continue d’afficher un optimisme prudent. Au cours des 12 derniers mois, la majorité des organisations à but non lucratif ont, il est vrai, atteint ou dépassé leurs objectifs globaux, en particulier en matière de financement et d’impact. En revanche, elles sont moins nombreuses à avoir dépassé leurs cibles en matière de bénévolat et de technologie. Les associations rencontrent ainsi des difficultés pour sensibiliser les donateurs à leurs actions et retenir leur personnel.

Dans l’année à venir, de nombreuses structures prévoient de « diversifier leur approche ou leur offre commerciale », que ce soit en se concentrant sur leur personnel, en recherchant de nouvelles sources de financement ou en investissant dans la technologie notamment en matière de cybersécurité. Les organisations agiles sont celles qui affichent une posture favorable au changement.

 

Le Baromètre confirme également que la technologie accélère le progrès. Près des trois quarts (7 %) des associations considèrent que la transformation numérique est essentielle. Si la plupart des structures se basent systématiquement sur des données pour concevoir leurs programmes et services (75%), pour personnaliser les communications adressées aux parties prenantes (74%) et pour prendre des décisions (73%), elles sont moins nombreuses à avoir recours à l’information pour résoudre leurs problèmes (69%) ou prévoir leurs revenus (58%). Plus de la moitié (55%) des organisations indiquent avoir besoin d’investir dans la technologie afin d’augmenter la collecte de fonds, et 60% soulignent que leurs donateurs désireraient une meilleure expérience que ne le permet la technologie actuellement utilisée. Un obstacle courant à la transformation réside dans la méconnaissance des technologies numériques. Ce retard doit être rattrapé car il existe une nette corrélation entre maturité numérique et performance.

Les associations avec une maturité numérique élevée (12% de celles interrogées au niveau mondial) parviennent mieux à exploiter leurs données pour éclairer la prise de décision, atteindre de nouveaux publics, personnaliser leurs communications et prévoir les revenus issus de la collecte de fonds. Elles ont, par ailleurs, 3,5 fois plus de chances d’avoir des équipes très motivées et 1,7 fois plus de chances d’entretenir une culture de travail saine. Elles évitent ainsi de nombreux burn-outs et assurent la santé et le bien-être de leurs salariés.

Les organisations à but non lucratif ne sont pas épargnées non plus par les obligations réglementaires et les exigences des parties prenantes de réduire leur impact environnemental et de s’engager en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI). Moins de la moitié des structures interrogées par Salesforce affirment pourtant avoir pris des mesures récentes en faveur de la DEI et moins d’un quart déclarent enregistrer une bonne progression de leurs objectifs en matière de durabilité.

 

La pandémie a permis à de nombreuses associations d’accélérer leur transformation numérique et de stimuler leur créativité. Nombre d’entre elles ne reviendront pas au statu quo. Au contraire, elles tirent parti de leur agilité nouvelle pour renforcer leurs relations, créer des lieux de travail plus sains et plus motivants, et se projeter dans l’avenir.

Le Baromètre publié par Saleforce détaille les résultats de son enquête sur chacun des marchés étudiés (Australie, Canada, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Etats-Unis et… France). Dans notre pays, les associations sont celles qui sont les plus succeptibles de faire état d’une culture stimulante ou positive et les personnes interrogées sont celles qui affirment le moins travailler dans un cadre difficile ou toxique.

Vous pourrez découvrir l’étude détaillée et l’ensemble des conclusions sur ce lien.