Les appels à l’aide se multiplient. Le bilan final n’est pas encore connu mais on sait déjà qu’il sera très lourd. Les tremblements de terre qui ont frappé, le 6 février, le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie vont faire plusieurs milliers de victimes. Beaucoup de personnes restent aujourd’hui encore ensevelies sous les décombres des immeubles effondrés. Dès le lendemain de la catastrophe, 139 secouristes de la Sécurité civile française se sont envolés pour la Turquie. De nombreuses ONG et associations françaises ont depuis débloqué des fonds d’urgence et lancé des appels à la solidarité et au don financier afin de venir en aide aux personnes touchées par ces séismes. Citons parmi elles, le Secours populaire français, Oxfam France, Secouristes Sans Frontières, Unicef France, Première Urgence Internationale, Médecins du Monde et Solidarités International. La Fondation de France a, elle, lancé sur la Toile un site dédié consultable ici.
 
La culture et l’écologie font-ils bon ménage ? Visiblement non… Un collectif d’étudiants de l’Ecole du management culturel et du marché de l’art (ICART) a cherché à sonder le degré de sensibilisation des étudiants et professionnels de la culture aux enjeux climatiques et énergétiques. Les conclusions de leur étude sont pour le moins troublantes pour ne pas dire inquiétantes. Si 94,9% des élèves et 93,1% des salariés reconnaissent que leur secteur a un impact sur le climat, rares sont ceux qui connaissent les mesures qu’ils pourraient mettre en œuvre pour répondre à l’urgence climatique. A peine 33,6% des étudiants et 50% des professionnels savent, par exemple, que le déplacement du public représente l’immense majorité des émissions d’un musée. La culture et les loisirs représentent la troisième cause de mobilité des Français. Cette méconnaissance de la réalité est, en partie, liée à une mauvaise éducation de acteurs du secteur. Seuls 21,4% et 16,1% des professionnels et étudiants ont suivi une formation relative à la RSE. Plus d’un tiers des jeunes ne connaissent même pas le sens du sigle. Ces chiffres ont toutefois tendance à chuter si on les compare à l’édition précédente de l’étude de l’ICART publiée en 2021. On se rassure comme on peut…

Un cadeau qui rapporte gros à tout le monde. LVMH a racheté pour 43 millions d’euros le tableau La Partie de bateau du peintre français Gustave Caillebotte afin de l’offrir à l’Etat qui va l’installer au musée d’Orsay. Ce don de Bernard Arnault n’est pas dénué d’arrière-pensées. L’homme le plus riche au monde, dont la fortune a atteint 162 milliards de dollars au mois de janvier, va en effet bénéficier d’une déduction fiscale comparable à 90% du prix dépensé pour l’achat de ce trésor national alors que la loi prévoit une baisse « limitée » de 60% pour les autres œuvres d’art. Pour faire simple, LVMH ne va payer de sa poche « que » 4,3 millions d’euros pour acheter la Toile peinte en 1877 et 1878 par le célèbre impressionniste. Une affaire en or.

« Pas de monnaie ? Donne avec ton portable ». La pancarte présentée aux passants par quatre sans-abris lyonnais peut sembler étonnante mais elle dit pourtant vrai. Des étudiants de l’école d’ingénieurs, l’Écam LaSalle, viennent de mettre au point une solution qui permet de faire un don à un SDF croisé dans la rue en flashant sur son smartphone un QR code, relié à une cagnotte Leetchi. Les élèves viennent ensuite distribuer quotidiennement l’argent collecté aux quatre SDF qui ont accepté de tester le dispositif. En une journée, l’un d’entre eux, Alexandre, qui affirme sur un autre écriteau être « trop moche pour la prostitution », est parvenu à collecter 15 euros grâce à ce système. Un début encourageant qui confirme que technicité peut rimer avec générosité.
 
Aider un ami et une bonne cause tout en réduisant ses impôts, c’est possible… Si votre héritier est un parent éloigné ou un proche sans lien de parenté, il devra reverser à l’Etat 60% de droits de succession après un abattement de 1594 euros. Une personne qui reçoit un leg de 100.000 euros ne perçoit ainsi qu’environ 41.000 euros une fois ses impôts payés. Une solution tout à fait légale existe toutefois pour alléger cette note fiscale pour le moins salée.
Le « legs avec charge » permet en effet de transmettre la quotité disponible à une association ou à une fondation reconnue d’utilité publique pouvant bénéficier de legs exonérés de droits de succession, avec la charge de remettre une somme libre de droits au filleul du donateur. Cette structure doit uniquement payer les droits de succession sur la part remise. Pour le même legs de quotité disponible de 100.000 euros à une fondation, avec charge de remettre 41.000 euros au filleul, la fondation conservera ainsi 35.400 euros (100.000 euros – 41.000 euros remis – 23.600 euros de droits). Ou comment faire d’une pierre deux coups… C.Q.F.D.
 
What else ? On peut être généreux et ne pas le crier sur les toits. George Clooney a fait un don de 20.000 euros à la commune de Val dans le Var après les inondations de l’automne 2021. La star hollywoodienne avait souhaité cacher son identité au grand public mais le maire de ce village de 4275 habitants, Jérémy Giuliano, n’a pas pu retenir sa langue lors de la cérémonie de vœux annuels qu’il a organisé le 14 janvier. L’acteur n’a pas choisi ce bourg au hasard car il possède une propriété à Brignoles situé à 5kms au sud de Val. Entre voisins, il faut bien s’entraider…

Les tendances du don en ligne. Cette étude, menée par GiveXpert, présente les résultats de la collecte digitale 2022 ainsi que l’évolution du don moyen, des moyens de paiements et des secteurs d’action. Les résultats ici.