Après deux années en mode virtuel, Covid oblige, le 21ème Séminaire francophone de la collecte de fonds, s’est tenu en présentiel, du 21 au 23 juin, au FIAP Jean Monnet à Paris.
Pour sa plénière d’ouverture, l’AFF a eu la chance et l’honneur d’accueillir François Taddei. Le fondateur et président du Learning Planet Institute (anciennement CRI) a notamment expliqué comment la philanthropie devait passer du « je au nous » au « nous à nous tous ». « Nos interdépendances nous invitent à penser différemment car aujourd’hui l’humanité crée des problèmes plus vite qu’elle ne les résout, résume ce chercheur de renommée internationale en sciences de l’apprentissage et en biologie des systèmes évolutifs. La générosité peut nous aider à faire des choses collectivement qu’on ne pourrait pas effectuer seul. » 
Directeur d’un institut de recherche des défis ainsi qu’une équipe au sein de l’UMR 1284, une unité de recherche CRI-Inserm-Université de Paris, François Taddei nous invite à redéfinir l’essence même de notre métier. « Au lieu de fundraising, je parlerai plus volontiers de ressource raising car nous n’avons pas uniquement besoin d’argent mais aussi d’intelligence, d’idées créatives, d’engagement, de lieux, de temps et de pédagogie. Aujourd’hui, nous jouons un jeu perdant-perdant. La question du sens est trop peu abordée. La coopération fait autant partie du vivant que la compétition. » Un discours passionnant qui donne à réfléchir et qui « ouvre nos chakras » aux dires mêmes de Yaële Aferiat, la directrice de l’AFF.