Les Français ont voté. Emmanuel Macron a été réélu, le 24 avril, pour un second mandat de cinq ans à la tête du pays. Les acteurs de la Générosité n’ont pas ménagé leurs efforts, ces derniers mois, pour faire entendre leurs voix auprès des candidats à la présidentielle. Les prochains mois diront s’ils ont été écoutés…
Pour la première fois, les principales structures de de notre secteur se sont alliées pour faire passer leurs messages et replacer la générosité au cœur du débat public. La Coalition Générosité, qui rassemble l’AFF, Admical, le Centre Français des Fonds et Fondations, France générosités, l’Institut IDEAS, l’Institut des Dirigeants d’Associations et Fondations et le Mouvement Associatif, a publié, le 3 février, dans son tout premier livre blanc 7 propositions destinées à encourager et à sécuriser l’exercice de la générosité en France. Le 22 mars, cette alliance a organisé un Grand Oral pré-électoral auquel ont participé les représentants d’Emmanuel Macron, de Yannick Jadot et de Valérie Pécresse. Catherine Barbaroux qui est membre du bureau exécutif de La République en marche, a promis, durant cet échange, qu’en cas de victoire dans les urnes, le président réélu allait organiser un temps d’échange annuel entre les acteurs de la générosité et les pouvoirs publics. Elle s’est également engagée à ce que le locataire de l’Elysée renforce l’éducation à la générosité et maintienne la stabilité fiscale pendant tout le quinquennat.
Quelques jours plus tôt, Christophe Castaner avait accepté l’invitation du Mouvement associatif pour répondre aux questions concernant le plaidoyer, publié le 22 février, qui demandait aux candidats à la présidentielle de prendre 13 engagements en faveur de « l’intérêt général ». Le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale et ancien ministre de l’intérieur dans le gouvernement d’Edouard Philippe
a notamment promis, durant cette rencontre, que son parti allait « travailler toujours avec les associations qui jouent un rôle de contre-pouvoir absolument indispensable pour les élus ».
Unis plus que jamais, les acteurs de la Générosité veulent désormais que ces paroles soient suivies d’actes forts et concrets. Jacques Chirac avait l’habitude de répéter que « les promesses n’engageaient que ceux qui les recevaient ». A Emmanuel Macron de nous prouver le contraire…