Cela fait un an que nous vivons une crise sanitaire sans précédent. “Nous sommes en guerre” déclarait notre Président le 16 mars 2020. Certes, les conséquences de la COVID-19 sont singulières tant dans leurs dimensions sanitaires, économiques, sociales, psychologiques, personnelles que dans leur durée. Néanmoins, nous avons fini par apprendre à jongler entre périodes de confinement et de semi-liberté. Il s’agit désormais de « vivre avec le virus ». Pour ce faire, les technologies, les systèmes d’information et la robotisation nous y aident grandement. Notons aussi l’importance des États revenus au devant de la scène de l’intérêt général : le nouvel État providence nous dicte notre emploi du temps, il nous teste, il nous vaccine, il paie les salaires, il aide les entreprises, il distribue des aides aux associations, etc. Bref nous sommes clairement entrés dans un nouveau paradigme, partout dans le monde.

 

Et comme toute autre activité, le fundraising a aussi été impacté.

 

Pour tenter d’éclairer cela, il y a un an, HOPENING avait publié une note de conjoncture « spéciale Covid ». Et fort est de constater que ce que nous avions écrit s’est peu ou prou réalisé :

Retour en arrière sur nos prévisions et recommandations de Mars 2020…

Notre conseil le plus global était déjà de ne pas stopper l’activité de collecte de fonds. L’annulation d’opérations dégraderait les revenus du fundraising. Nous avons donc conseillé de tout simplement communiquer, adapter, réallouer, piloter ! Avec une conviction profonde et mainte fois affirmée : en temps de crise, les donateurs répondent toujours présents. Le 2nd conseil était de préparer son organisation à la nouvelle donne : mise en place du télétravail, gestion du personnel infecté ou “cas contacts“, nouvelles formes de manager, etc…

Nous avions surtout abordé l’impact sur les différentes disciplines du fundraising :

  • Le streetfundraising qui allait être stoppé…  et devoir être remplacé par d’autres techniques de création de PA à distance (DRTV, digital, télémarketing).
  • Nous évoquions les RDV « grands donateurs » ajournés, les opérations de mécénat, réduites ou reportées, les mobilisations de bénévoles impliqués dans la collecte, diminuées. Mais aussi, le fait qu’un mécénat massif d’entreprises vers les acteurs directement concernés allait se développer.
  • Nous évoquions encore l’importance de garder le lien téléphonique avec les donateurs… avec la limitation de nombreux call-center, mal préparés au travail à distance…
  • L’événementiel… activité totalement stoppée.
  • les mailings “papiers” aux donateurs que nous invitions à maintenir avec un risque sur la chaîne de production… qui finalement, de l’imprimeur aux services postaux, a plutôt tenu bon.
  • La réception des dons… Des activités de fulfillment, aux activités de dépôts bancaires, à l’acheminement postal… ces acteurs ayant pu être amoindris dans leurs capacités de traitement.
  • Les appels à la TV (DRTV) et à la radio : à préserver et privilégier : en profitant de l’espace média déserté par les annonceurs traditionnels, avec renvois sur les sites internet ou centres d’appels pratiquant le télétravail, les opérations digitales, les paiements par CB…

 

Dans la note, nous continuons à explorer d’autres sujets incontournables résultant de l’évolution du fundraising. Comme par exemple l’accélération du digital, la bonne fortune des legs, l’enjeu de fidélisation des entreprises ainsi que quatre sujets qui méritent l’attention de tout fundraiser. Pour lire la note complète, cliquez (link) ici !