C’est désormais un rituel. Pour la troisième année consécutive, Gustave Roussy ouvre le bal des grandes collectes de dernière partie d’année avec son « Septembre en Or ». Lancée en 2017, la campagne Guérir le cancer de l’enfant au 21e siècle, était à l’origine destinée à collecter 10 millions d’euros en 4 ans pour accélérer la recherche contre les cancers de l’enfant. Visage de la campagne, Noé, décédé en 2014 à l’âge de 10 ans, qui s’est notamment affiché sur la Tour Montparnasse avec l’interpellation « Un cancer à 7 ans,

sérieux ? ». Alors que selon les pages de la campagne, l’ambition de 10 millions d’euros aurait été atteinte fin 2019, poussant le centre de lutte contre le cancer à viser le double d’ici 2023, l’édition 2020 de « Septembre en Or » se reparamètre. Moins d’événements sportifs d’abord, contexte oblige, mais surtout un ton plus intime. Si la campagne de l’an dernier était portée par Frédéric Lemos, Président du Comité de Campagne et papa de Noé, misant sur le fond des programmes de recherche et sur le relais d’initiatives #ORduCommun via les réseaux sociaux, elle met cette année en avant les rêves qu’on a à 7 ans et pousse la campagne comme un levier pour permettre aux enfants malades de les réaliser. Les chercheurs et anciens patients jouent le jeu : photos d’eux enfants, vidéos où ils évoquent leurs aspirations d’alors et un appel à relayer l’appel au don ainsi que ses rêves et une photo de soi #A7ans via les réseaux sociaux. Une approche au potentiel éminemment plus viral. Plus d’infos ici sur le site de Gustave Roussy.