Selon une étude menée aux USA par le Center for Effective Philanthropy, près de 67% des associations n’ont pas prévu de plan pour affronter une éventuelle récession. Et vous, avez-vous prévu un plan B ?

Alors que nombre d’économistes prédisent une imminente – et importante – nouvelle récession, et bien avant que la crise du coronavirus ne teinte en gris l’économie mondiale ou que la guerre du pétrole OPEP – Russie ne fasse dévisser les Bourses ce lundi 9 mars, le Center For Effective Philanthropy se penchait sur le niveau de préparation des associations américaines face à une potentielle crise. Une étude menée dans le cadre de son rapport « The Funding Landscape » qui apporte les perspectives associatives sur les débats liés à la philanthropie (des récents changements liés au code fiscal américain jusqu’à la question des chartes éthique d’acceptation des dons).

Résultat du sondage auprès de 419 directeurs d’organisations (dont les budgets s’échelonnent de 100.000$ à 88 millions de dollars), les deux tiers d’entre eux n’ont pas réfléchi à un plan pour affronter la crise. Et 96% n’ont pas abordé le sujet avec les fondations dont ils dépendent pour leurs financements (89% affirment qu’ils aimeraient avoir cette conversation). Parmi le tiers qui revendique s’être préparé, 38% ont prévu de puiser dans leurs réserve le temps de laisser passer la tempête. Environ 20%, ont anticipé une réduction des programmes et budgets alloués aux projets… alors même que 64% des sondés reconnaissent qu’une telle crise devrait justement accroître le recours à leurs services. 

A noter également qu’à l’époque du sondage (en novembre dernier), 46% des sondés prévoyaient un accroissement de leurs revenus pour 2019 et 50% une amélioration de ces revenus en 2020. Un accroissement des ressources lié selon eux à « un meilleur focus sur le fundraising et l’accroissement des revenus d’activité ».

Pour télécharger l’ensemble du rapport (en anglais), rendez-vous sur le site du Center For Effective Philanthropy.