Une enquête Financement Participatif France / Crédit Municipal de Paris / La Banque Postale se penche sur les perceptions et usages des français en matière de financement participatif. Quelques enseignements.

Du haut de sa petite dizaine d’années d’existence, comment le crowdfunding, (le « financement par la foule ») prend-il sa place dans les habitudes de générosité et d’investissement des Français ? « Doucement mais sûrement » semble indiquer une étude menée en avril à l’initiative de Financement Participatif France, du Crédit Municipal de Paris et de La Banque Postale avec l’agence GMV Conseil.

Sondant 3000 français sur leurs perceptions et habitudes en la matière, l’enquête révèle ainsi que 70% d’entre eux ont déjà entendu parler des termes « financement participatif » et 36% du mot « crowdfunding » (des chiffres qui grimpent sur les populations d’Ile-de-France et auprès des jeunes).

Même si seulement 1 sondé sur 10 estime savoir exactement de quoi il s’agit (la plus grande partie « croyant savoir »), l’image globale du crowdfunding est assez positive : 85% le voient comme un mode de financement tout à fait ou plutôt innovant, qui permet de découvrir des projets (80%), est accessible et transparent (60%). Verre à moitié vide : 50% le considère comme « fiable et sécurisé », de quoi redoubler d’effort sur la réassurance dans ses campagnes !

De fait, 16% des sondés (1 Français sur 7) affirme avoir déjà financé au moins un projet sur une plateforme de financement participatif (1,6 projet en moyenne). Et dans 82% des cas il s’agissait d’un don (prêt : 15%, investissement : 12%), pour un projet découvert via l’entourage (62%) et le plus souvent local (49%) ou proposé par une connaissance (44%). Dans un cas sur deux, le don réalisé était de 50€ ou moins, avec une expérience de la plateforme de don jugée « très facile » une fois sur deux également, et générant une satisfaction « très forte » près de 60% du temps.

A noter que les motivations des contributeurs sont de pouvoir choisir un projet précis qui leur tient à cœur, le plus souvent proche de chez eux, et ainsi de « soutenir l’économie réelle  » / « savoir à quoi sert leur argent ». Des aspirations à bien retenir pour convaincre les 38% de Français qui pensent participer au financement d’un projet dans l’année à venir, dont une large majorité pour des projets solidaires, culturels, scientifiques ou environnementaux.

Pour accéder à l’ensemble des résultats, rendez-vous sur financeparticipative.org