[Publirédactionnel par Hopening]

Entre « effet Trump », guerres et populismes, instabilité économique, tensions politiques, urgences climatiques et catastrophes naturelles à répétition, le monde traverse une véritable polycrise. Le secteur associatif soumit à une faible croissance des dons et à une baisse des subventions et des aides publiques, n’y échappe pas et se retrouve directement bousculé. Faut-il pour autant céder à la panique ? Certainement pas. Chez Hopening, l’expérience montre que des arbitrages lucides et des stratégies éprouvées sont essentiels pour tenir bon en période de crise sans fragiliser l’avenir. Voici 6 conseils à mettre en œuvre :

Ne pas céder au réflexe du désinvestissement

En période tendue, la tentation est grande de couper dans les budgets de communication et de collecte. C’est compréhensible… mais dangereux. Dans le fundraising, « ce que l’on n’investit pas en temps de crise, on le paie double à la relance ». Les associations qui ont interrompu leurs mailings ou réduit drastiquement leurs équipes en 2008 ou pendant la pandémie en 2020 ont dû réinvestir massivement, souvent avec un retour retardé. La constance relationnelle et l’acquisition régulière demeurent les piliers de la collecte !

Revenir aux fondamentaux : fidéliser et rassurer

En temps incertain, les donateurs cherchent avant tout de la confiance et du sens. La priorité devient donc la fidélisation : soigner le remerciement, personnaliser les attentions, écouter réellement ses soutiens, adapter les offres (proposer une pause ou une baisse de montant plutôt qu’un arrêt définitif du prélèvement automatique). Un donateur fidèle, écouté et respecté, est le meilleur socle de résilience.

Ajuster ses arbitrages sans casser la dynamique

Faut-il privilégier la prospection, la réactivation ou la fidélisation ? La réponse n’est jamais unique. Mais une règle demeure : arbitrer plutôt que couper. Certains segments peuvent être momentanément réduits, tandis que d’autres – grands donateurs, libéralités, mécénat d’entreprise – doivent être renforcés. Tester, mesurer et adapter rapidement devient un réflexe de survie.

Diversifier pour limiter les risques

Les crises récentes l’ont rappelé : dépendre d’un seul canal, ou d’un financeur public unique, expose à une grande fragilité. Consolider, tester, diversifier : voilà la ligne directrice. Explorer de nouveaux leviers (legs, crypto-dons, IA pour mieux comprendre ses audiences, partenariats d’entreprises, digital au service du lien) est devenu une nécessité. Innover ne signifie pas se disperser, mais élargir prudemment son spectre d’actions.

Soigner l’interne pour tenir dans la durée

Les crises ne fragilisent pas seulement les budgets, elles usent les équipes. Un management transparent, la reconnaissance des petites victoires, le recours à du coaching ou à des groupes de parole renforcent la résilience collective. La sérénité interne est une condition de la performance externe.

Pourquoi se faire accompagner ?

Dans ces moments, le regard d’une agence spécialisée comme Hopening peut être précieux. Parce qu’elle capitalise sur l’expérience de dizaines de clients, sur des crises passées, sur des comparaisons intersectorielles, une agence aide à éviter les décisions précipitées, à modéliser les scénarios, à sécuriser les arbitrages. S’appuyer sur ce type de conseil, c’est bénéficier d’une courbe d’expérience élargie quand son propre horizon se rétrécit.

Les crises passeront, les causes demeurent. Ne laissons ni le découragement ni le repli guider nos choix. Tenons la ligne : constance dans l’effort, attention sincère à nos donateurs, créativité dans nos pratiques et responsabilité dans nos arbitrages. La résilience ne s’improvise pas, elle se construit dans l’action. Comme je le rappelais lors de la table ronde sur “les polycrises“ au séminaire AFF de juin – le fundraising est une discipline de constance, de confiance et de long terme.

Éric Dutertre, Président de l’agence Hopening