COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

Alors que se tient le Séminaire francophone de la collecte de fonds de l’Association Française des Fundraisers (AFF) (25-27 juin), les associations faisant appel à la générosité du public se sont posé la question de la convergence, ou non, de leurs donateurs avec les différents partis et formations en lice, dans un contexte électoral aux conséquences incertaines.

Réalisé par l’Ifop pour l’AFF du 21 au 24 juin, avec le concours de l’Agence LIMITE, auprès de 1.387 personnes inscrites sur les listes électorales (cf fiche technique), l’étude révèle des différences conséquentes, selon les intentions de vote:

  • Alors que le Rassemblement National est pour le moment donné largement en tête au premier tour des élections législatives, il n’en est rien auprès des électeurs donateurs. En effet, un quart des répondants qui donnent de l’argent à des associations ou fondations faisant appel à la générosité du public comptent voter pour un(e) candidat(e) investi(e) ou soutenu(e) par le RN (26%, contre 36% de l’ensemble des électeurs). A l’inverse, les non-donateurs semblent soutenir massivement le mouvement de Jordan Bardella, et plus de la moitié d’entre eux déclarent être prêts à voter pour un(e) de ses candidat(e)s (56%).
  • Le vote des donateurs s’inscrit plus volontiers à gauche de l’échiquier politique. Plus d’un tiers d’entre eux envisagent de voter pour un(e) candidat(e) du Nouveau Front Populaire (35% vs 19% des non-donateurs) ; la coalition des gauches est ainsi en tête de leurs intentions de vote.
  • Notons par ailleurs que les donateurs réguliers (ceux qui donnent au moins une fois par an) semblent davantage séduits par les candidat(e)s de la majorité présidentielle. 27% des donateurs réguliers vs 20% des donateurs occasionnels et vs 13% des non-donateurs comptent ainsi donner leurs votes à la majorité présidentielle sans pour autant les placer en situation de favoris car en deuxième place de leurs intentions de vote.

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