[Publirédactionnel] Article de Partium, partenaire recrutement de l’Association Française des Fundraisers

 

Au fil des recrutements menés, des associations accompagnées et des candidat∙e∙s rencontré∙e∙s depuis 13 ans, le cabinet PARTIUM a eu l’occasion d’appréhender bon nombre de trajectoires et d’enjeux, notamment sur les métiers du fundraising. Jérémy Fretin, directeur développement et RSE de l’Agence du Don en Nature  et professionnel du mécénat depuis une dizaine d’années, est l’un de ses candidat∙e∙s. A la lumière de son expérience, singulière par les virages à 180° qu’il a opérés avec succès dans cet univers du fundraising, cet article aborde la question de ce qu’implique ces changements, mais aussi de ce qu’ils peuvent apporter.

Jérémy découvre la question de la recherche de financements dès ses études à Sciences Po Toulouse et HEC Paris, l’occasion de réfléchir à l’impact du crowdfunding dans l’ESS, ou encore aux enjeux, leviers et outils de développement d’un mécénat populaire français. Il fait ses premiers pas dans le secteur au sein d’une petite agence de conseil en ingénierie culturelle et mécénat, puis est recruté aux débuts de la plateforme de mécénat participatif Commeon (groupe Hopening) pour en assurer la croissance. Après quatre ans sur des missions de développement commercial et de gestion de grands comptes auprès d’organismes à but non-lucratif, Jérémy bascule vers la culture en intégrant l’Association pour le rayonnement de l’Opéra national de Paris (AROP) sur le volet partenariats entreprises. C’est grâce à une forte appétence et une affinité pour ce secteur qu’il réussit cette transition entre deux mondes très différents, celui de la start-up et celui de la culture. Il passe d’un environnement où tout est à construire, où les méthodes de travail sont « agiles » et où le digital est au cœur des pratiques ; à un cadre de travail institutionnel où la culture du risque est plus encadrée.

Il appréhende à cet égard un mécénat stratégique au sein d’une structure connue et reconnue par le public et les entreprises et historiquement subventionnée. Il évolue dans un écosystème où la mesure d’impact est centrale et auprès de donateurs exigeants. Deux ans plus tard, la transition vers l’action sociale à l’Agence du Don en Nature est pour lui tout à fait différente. Porté par la cause défendue par l’association et le défi que représente ce poste de directeur développement et RSE, il est amené à créer et développer un service dédié à la relations donateurs, qui s’illustre à travers des partenariats financiers et du mécénat en nature. Si la mesure d’impact était importante à l’AROP, elle l’est d’autant plus pour une structure telle que l’Agence du Don en Nature qui investit le champ de l’action sociale. Il trouve par ailleurs un terrain de jeu où l’innovation a toute sa place, que ce soit sur le digital, les techniques de collecte ou les nouvelles formes de générosité.

Au-delà des différences, Jérémy peut témoigner des aspects indissociables des métiers du fundraising, qu’il a retrouvé dans chacune de ses expériences. Il y a des compétences de base transposables dans tous les secteurs : le développement commercial, la gestion de partenariats, le marketing, la communication ou encore l’événementiel. Avoir des notions en comptabilité et gestion financière est aussi important. Des qualités humaines et relationnelles sont également indispensables : savoir cultiver son réseau, aimer rencontrer de nouvelles personnes, être curieux, force de persuasion et de persévérance. Avoir évolué dans des environnements de travail différents a beaucoup apporté à Jérémy. Ces transitions permettent de prendre de la hauteur sur son métier, de gagner en adaptabilité et en rigueur. Il faut par ailleurs savoir faire preuve d’humilité, pour s’emparer de nouveaux enjeux et absorber de nouvelles connaissances, afin de pouvoir mobiliser les équipes autour d’objectifs partagés qui ont du sens.

Si Jérémy devait donner des conseils aux personnes qui s’intéressent au fundraising, ou qui souhaitent évoluer dans ce secteur, ce serait de « […] se challenger, de ne pas craindre de changer de sujet ou de franchir une nouvelle étape. Ce serait aussi de se mettre dans une position d’écoute, car c’est un domaine qui évolue vite, qui se transforme en permanence. Le socle commun est l’envie de défendre une cause d’intérêt général et des sujets passionnants ».