Yannick Gnanou Maury, directeur général de la Fondation Université Paris Nanterre et Pauline Bonnelie, chargée des partenariats à la Ville de Paris, binôme mentor et mentee dans le cadre du programme Sofundraisers, répondent à 3 questions :
1. Pourquoi avez-vous choisi de vous engager dans Sofundraisers, le programme de mentorat de l’AFF ?
Y. G. M. : J'ai choisi de devenir mentor à Sofundraisers, parce que je trouve que c’est une opportunité précieuse de contribuer au développement personnel et professionnel de mes pairs, tout en continuant à apprendre et à grandir dans mon propre parcours. J’ai un engagement continu dans d'autres associations, et une expérience en tant que mentor depuis plusieurs années au sein des Cordées du service public. En parallèle, je maintiens également mon activité d'enseignement en dehors de mes responsabilités à la Fondation. Pour moi, l'enseignement est étroitement lié au partage, et je considère le mentorat comme un moyen privilégié de partager mes connaissances et mon expérience avec d'autres professionnels du secteur.
P. B. : Après deux ans en alternance au service mécénat de l’Institut du Monde Arabe, j’ai rejoint en janvier 2023 la Ville de Paris au poste de chargée des partenariats. Je suivais l’AFF qui est un véritable outil de travail pour les fundraisers entre les webinaires, événements et ressources digitales. Lorsque j’ai découvert que l’association proposait un programme de mentorat, j’ai tout de suite voulu participer à Sofundraisers puisque c’était pour moi l’occasion de rencontrer mes pairs, d’avoir des retours d’expériences et de partager les sujets sur lesquels je travaille au quotidien.
2. Comment est organisé le programme Sofundraisers ?
P. B. : Ce programme est très convivial. Chaque mois, un webinaire est organisé pour les mentees. Nous nous retrouvons en présentiel environ tous les deux mois lors d’afterworks notamment. Les webinaires de formation sont très flexibles et évoluent en fonction de nos attentes. J’ai aussi découvert l’importance du maillage territorial de l’AFF, ce qui est une vraie richesse du programme.
Mon mentor est, quant à lui, toujours disponible et à l’écoute de mes problématiques. Nous essayons toujours de nous voir en présentiel pour pouvoir échanger plus librement sur les sujets que nous souhaitons évoquer ensemble.
Y. G. M. : Le programme est organisé de manière à favoriser une atmosphère bienveillante lors de chaque interaction avec les mentees. L'accent est mis sur la convivialité et l'harmonie, ce qui permet des échanges plus fructueux. Il n'y a pas de relation de subordination entre mentor et mentee ; au contraire, nous nous soutenons mutuellement. Les questions posées par les mentees nous amènent souvent à remettre en question nos propres pratiques et approches, ce qui contribue à notre développement professionnel. Dans l'ensemble, ce programme est bénéfique pour tous les participants, créant une situation gagnant-gagnant.
3. Ce programme permet-il de créer des liens dans la durée ?
P. B. : Nous nous envoyons constamment des messages pour poser des questions, nous aider ou échanger des conseils. Nous allons, par ailleurs, organiser des rencontres avec des mentors et des mentees des promotions précédentes afin de profiter de leurs expériences et renforcer le programme.
Y. G. M. : Oui, ce programme de mentorat s'inscrit également dans le temps. Il renforce la solidarité au sein du réseau de l’AFF en créant des opportunités d’échange et en favorisant une meilleure connaissance mutuelle entre les membres. En tant que mentor et référent de mentor, j'apprécie particulièrement son format. Les valeurs qu'il véhicule et la posture bienveillante de ses participants nous permettent de ressortir de ces échanges avec une forte gratification humaine. Cela contribue à renforcer les liens au sein de la communauté et à favoriser une collaboration continue dans le temps.