Le secteur confessionnel
Le don au cœur des grandes religions monothéistes
Les grandes religions ont toutes placées le don au cœur de leurs pratiques, don en faveur des autorités religieuses, don en faveur des plus démunis. Le Zakat, versement de l'aumône est un des 5 piliers de l’Islam. La tsedaka incite, dans la religion juive, à donner jusqu’à 10% de ses revenus. La dîme instituée au VIème siècle chez les catholiques, demandait de donner un dixième de ses récoltes ou de ses productions à l'Église. Cette habitude ancrée dans les pratiques des croyants depuis des siècles a encore un impact de nos jours.
Un secteur confronté à de nombreux enjeux
Le secteur confessionnel s’est toujours appuyé sur une communauté identifiée, qui partage les mêmes valeurs, socle d’une collecte de fond efficace. Au fil des années, les sollicitations se sont multipliées, des nouveaux acteurs ont émergé dans le fundraising, les donateurs ont vieilli et la générosité des croyants s’est reportée sur d’autres causes.
… et qui a su rebondir
Pour reconquérir sa place dans le concert des organismes collecteurs, le secteur a cessé de compter sur la tradition. Il a adopté les techniques éprouvées du secteur de la solidarité : mise en place d’outils de marketing, communication percutante, stratégie digitale, recherche de grands donateurs, stratégie legs.
Conférence de collecte de fonds pour le secteur confessionnel
Permettre aux acteurs du secteur de faire évoluer leur fundraising dans le respect des spécificités et des valeurs qui leur sont propres est l’objectif de la conférence de collecte de fonds pour le secteur confessionnel. Cette journée de formation réunit chaque année plus de 100 participants qui échangent leurs bonnes pratiques.
Pour que le bénéficiaire puisse faire bénéficier son donateur de la déduction fiscale liée au mécénat, son projet ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes. Sur un plan légal, le don confessionnel peut être analysé comme le seul don « communautaire» défiscalisable.