[Publirédactionnel par Maxyma]

Le far west cryptographique a, pour le mieux, laissé place ces dernières années à l’exigence réglementaire européenne. Les sujets légaux, éthiques et environnementaux intrinsèques aux crypto-monnaies sont aujourd’hui plus simples à saisir.

  • L’UE et la France régulent et encadrent les pratiques
  • Les donateurs doivent dorénavant être vérifiés (KYC)
  • La consommation énergétique des cryptos est en baisse drastique
  • L’adoption de ce nouveau mode de paiement est en croissance régulière, 14% des français possèdent des cryptos, la tendance va vers 25%

Aux côtés de quelques structures, Maxyma a approfondi ces derniers mois les opportunités et enjeux entourant la collecte de dons en crypto-monnaies et travaillé aux côtés d’associations pour les aider à franchir le pas.

Voici pourquoi les cryptos nous semblent devenir progressivement un levier de collecte à ne pas négliger :

  1. De nouveaux publics qui n’auraient pas donné auparavant
  2. Des publics jeunes, autour de 38 ans
  3. De nouvelles sources de revenus
  4. L’occasion de tester de nouvelles approches de collecte (événementialisation, gamification, approches communautaires, etc.)

Le leader des formulaires cryptos TheGivingBlock affiche des chiffres intéressants, don moyen autour de 6500$, près de 2 milliards $ collectés en quelques années, plus de la moitié des plus grandes associations américaines déjà équipées.

L’aspect environnemental est à regarder de près. Le protocole Bitcoin est de loin le plus consommateur d’énergie (bien que 59% de cette consommation soit issue d’énergies renouvelables). Si l’on prend l’ensemble des cryptos existantes -autres- reposant sur des consensus de sécurité des réseaux blockchains très peu énergivores (POS ou POH), la consommation globale est inférieure à la moitié de ce que consomme Google à l’année.

Paul Bocquiny témoigne : “ Récemment, une association de préservation de la biodiversité, évidemment sensible aux enjeux environnementaux, nous a demandé de sélectionner les cryptos les moins énergivores sur leur formulaire de dons crypto. Il est donc possible de collecter de manière responsable ! “

S’équiper d’un outil oui, mais dans les règles de l’art

L’Union européenne et la France ont posé le cadre légal et réglementaire assurant sécurité et transparence sur le paiement crypto.

Pour faire simple, seuls les VASP (Virtual Asset Service Provider) sont autorisés à créer un wallet pour le compte d’un tiers et à procéder à la conversion via des exchanges avant reversion sur le compte bancaire de l’association. Un VASP validé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) est appelé PSAN en France.

Il est important de souligner qu’un VASP demeure parfaitement réglementaire en France jusqu’au 1 juillet 2026, date à laquelle il lui faudra avoir reçu l’autorisation MiCa pour continuer à exercer légalement.

Allier réglementation et conversion

Les PSAN avec lesquels nous avons pu échanger demandent souvent à onboarder les donateurs sur leur plateforme avant de pouvoir passer à l’étape de paiement. L’étape de vérification KYC étant obligatoire, et même en étant relativement rapide, nous émettons quelques réserves vis-à-vis de la friction générée sur le parcours de don.

Une solution pour améliorer la conversion est de passer par un connecteur de PSAN. Par exemple, nous travaillons avec une fintech française permettant aux donateurs de se connecter avec leur propre plateforme agréée PSAN. Puisque les donateurs sont déjà vérifiés, cela fait une étape de moins et permet de donner plus rapidement. Par ailleurs, ouvrir le champ des possibles aux utilisateurs de tous les PSAN disponibles en France semble idéal pour s’adresser à une base plus conséquente.

Nos recommandations :

  • ne pas accepter les dons anonymes
  • s’équiper d’une solution française, exclusivement agréé VASP et/ou PSAN
  • demander la conversion instantanée des cryptos en euros pour éviter la volatilité inhérentes à certaines cryptos et les complexités comptables résultantes
  • s’assurer des protocoles KYC/KYB mis en place, lutte contre le blanchiment et questions RGPD.
  • et en bonus, communiquer à bon escient auprès de votre base actuelle, lever les craintes et ou incompréhensions légitimes.

NB : L’émission des reçus fiscaux, un angle mort juridique ? D’après les avocats spécialisés, rien ne semble s’opposer à la délivrance d’un reçu fiscal. Nous remarquons cependant que les associations appliquent un principe de précaution dans l’attente d’une clarification de l’administration fiscale.

Pour aller plus loin

S’équiper, c’est bien. Collecter, c’est mieux ! L’adoption des crypto-monnaies en France est en croissance mais générer des flux n’est pas une mince affaire. Une stratégie résolument communautaire nous semble être un bon point de départ. Nous avons testé une première campagne via des lives sur Linkedin portés par des chefs de file de communautés cryptos , sans obtenir le succès escompté, les publics ciblés n’étant pas adéquats. Notre nouvelle approche s’approprie davantage les codes et usages des Discord et Telegram, passe toujours par une communauté crypto, mais nous laissons celle-ci libre de s’approprier la cause portée par l’association. Comme on dit, stay tuned …

Si vous souhaitez échanger sur le sujet, les équipes Maxyma restent prêtes à vous aider à passer le pas !