LA VEILLE DE L’AFF DU 03 NOVEMBRE 2022
3 novembre 2022
New York et Londres n’ont qu’à bien se tenir… Paris est devenue, pour une semaine en octobre, la capitale mondiale de l’art contemporain. La toute première édition de Paris+ d’Art Basel, qui remplace la FIAC après 47 ans de bons et loyaux services, s’est tenue du 20 au 23 octobre au Grand Palais Éphémère qui se trouve au bout du Champs de Mars en face de la Tour Eiffel. Pas moins de 156 galeries issues de 30 pays ont fait le déplacement suite à la l’invitation du groupe suisse MCH, qui possède Art Basel et qui organise les foires d’art contemporain les plus importantes au monde à Bâle, Miami, Hong Kong et désormais Paris. De nombreux événements dédiés à la création ont été organisés dans la capitale à l’occasion de ce rendez-vous des collecteurs. Un coup de maître pour une première…
La culture française continue de séduire les mécènes. Amoureux de sa Bretagne natale, François Pinault va investir environ 500.000 euros pour financer la restauration de la chapelle des Monts d’Arrée qui a échappé aux flammes qui ont ravagé plus de 2000 hectares cet été dans le Finistère. Durant l’incendie, le propriétaire du Stade Rennais qui contrôle notamment le groupe Kering et ses marques de luxe comme Gucci, Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta, avait promis d’apporter « son soutien aux collectivités locales dans leur futur travail de reconstitution de la lande et de mise en valeur de chapelle de Saint-Michel de Brasparts qui domine cet extraordinaire paysage breton ». Il a tenu parole. Notre patrimoine intéresse également les riches américains. Réunis le 11 octobre à l’intérieur de la Bibliothèque nationale de France, une cinquantaine de mécènes américains de la French Heritage Society (FHS) ont eu le droit à une visite guidée de la galerie Mazarin tout juste restaurée. Chacun des participants avait déboursé près de 20.000 dollars pour ce voyage d’exception d’une semaine qui a aussi servi à lever des fonds pour la FHS. Ou comment joindre l’utile à l’agréable…
Viva a cultura… La ville de Bastia va déposer avant le 1er décembre un projet de candidature pour obtenir le label de capitale européenne de la culture. Le comité des mécènes et des partenaires Bastia-Corsica 2028 qui vient d’être mis en place sera présidé par Charles-Henri Filippi. Cette haute figure de la finance, collectionneur d’arts et homme de lettres est passé par les cabinets ministériels des premiers gouvernements de François Mitterrand, avant de bifurquer dans le secteur bancaire privé (HSBC, Lazard…). Le ministère de la culture publiera durant le premier semestre 2023 la liste définitive des villes candidates qui pourront passer devant le jury européen indépendant qui décerne ce label si convoité. Rouen, Reims, Clermont-Ferrand, Bourges, Montpellier, Saint-Denis, Nice et Amiens sont notamment sur les rangs. Bastia va devoir affronter une rude concurrence.
Un livre à mettre sur les tables de chevet de tous les fundraisers. 42% des dons sont collectés en France lors du dernier trimestre. Cette période cruciale sera encore plus importante cette année car la générosité semble marquer le pas dans notre pays en raison notamment de l’inflation et de la flambée des prix énergétiques. Pour ne pas rater ce rendez-vous important pour ne pas dire vital, Carenews vient de publier un livre blanc de 31 pages pour « tout savoir pour lier mobilisation de fin d’année et générosité ». Alors si vous souhaitez connaître les bonnes pratiques pour engager votre communauté, définir les thématiques sur lesquelles la mobiliser et trouver des idées d’actions solidaires à organiser, cliquez ici.
Préparez-vous à une fin d’année difficile… 20% des donateurs en France pensent donner moins, à l’approche des fêtes de Noël, que l’an dernier. Ce chiffre plutôt inquiétant est tiré du sondage en ligne qu’OpinionWay a effectué auprès de 1008 personnes avec Hopening. Si 41% des particuliers interrogés envisagent d’effectuer un don d’ici la fin de l’année à une structure d’intérêt général, ils sont 34% à affirmer qu’ils ne donneront rien d’ici le Nouvel An. Et si 68% des Français pensent verser le même montant qu’habituellement, 20% seront moins généreux et à peine 10% prévoient d’être plus charitable. Joyeuses fêtes…
Le numérique n’a plus de secret pour vous ? Cette année, 24% des responsables associatifs déclarent ne rencontrer aucune difficulté sur les sujets liés au digital. Ce chiffre a bondi de 8 points en un an, selon la quatrième édition de l’étude sur la place du numérique dans les associations publiée par Recherches et Solidarités et Solidatech. La crise a été un véritable accélérateur de pratiques. Parmi les côtés positifs de la pandémie sont cités l’introduction du travail en distanciel (61%), la meilleure circulation de l’information (47%) et un gain de temps sur l’administratif (45%). Cette enquête montre également que 74% des structures d’intérêt général utilisent le numérique pour mieux faire connaître leur organisation. 70% s’en servent pour améliorer l’animation de leur réseau, 63% pour mieux gérer leurs activités et 50% pour travailler ensemble plus efficacement. Et vous ?
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