LE MONDE (ASSOCIATIF) D’APRES. Contrainte d’annuler son Université d’Eté, la Fonda a toutefois mené une étude prospective auprès de son réseau (associations / ESS) pour faire émerger les enjeux à éclairer en priorité pour le « monde d’après ». Une enquête, précise La Fonda, menée dans un contexte qui « souligne avec acuité l’importance des services publics et des associations pour créer une société plus solidaire, juste et durable » mais qui révèle les craintes du secteur quant au manque d’investissements face aux risques importants d’augmentation des inégalités et de fragmentation croissante de la société. Face aux enjeux, les territoires se révèlent notamment comme un échelon stratégique pour agir. Les coopérations territoriales « constituant un mode d’action collectif pertinent pour revitaliser les territoires, pour faciliter leur résilience, ainsi que pour favoriser les solidarités locales selon 65% des répondants ». La synthèse complète est à télécharger ici.

 

CONGÉS DONNÉS. Exit les congés payés, vive les congés donnés ? Alors que la loi a ouvert la possibilité de donner des jours aux soignants, et que l’ouverture du dispositif est discutée, la MATMUT présente un bilan de son opération « Congés Solidaires ». Selon le communiqué de l’entreprise, au total, 50% des salariés du Groupe ont participé au dispositif en posant et/ou en donnant des jours de congés, avec une moyenne de 4,5 jours par collaborateur, soit 19 500 jours collectés et permettant de reverser plus de 1,2 million d’euros à la Fondation de France, à la Fondation Abbé Pierre et à la Fondation des Femmes. En savoir plus par là.

 

MIEUX QUE RIEN. La soirée spéciale « comédies musicales » de France 2 organisée fin juin au profit du Sidaction a permis de collecter près de 1,5 million d’euros pour l’association contrainte d’annuler son événement annuel du mois d’avril en raison de la crise sanitaire. L’an dernier cet événement lui avait permis de collecter le triple de cette somme (près de 4,5 millions d’euros). En savoir plus sur le site du Point.

 

INAPPROPRIÉ ? Collecter ou pas au temps du Covid, surtout si on n’est pas concerné par la réponse à la crise ? Cette question, et les objections au fundraising qui vont avec, ont été aussi débattues outre-manche et outre-atlantique qu’en France. Crise financière, anxiété des donateurs, nécessité de laisser « collecte libre » à ceux qui œuvrent sur la crise, etc. : le think tank Rogare compile arguments et contre-arguments point par point. Un recensement et de la matière à penser qui sera peut-être encore longtemps d’actualité à consulter ici (en anglais).