[Publirédactionnel par Equanity]

Il y a dix ans, le mécénat d’entreprise obéissait à des règles simples. Une fondation fléchait des dons financiers vers des associations d’intérêt général sans forcément mesurer l’impact de ce soutien ni sa résonance avec l’entreprise-mère, puis revenait cinq ans plus tard, rendre compte de ce qui avait été soutenu pour renouveler sa dotation.

Depuis, l’entreprise s’est mise à revendiquer ses engagements et les choses se sont nettement complexifiées. Le mécénat ne relève plus ainsi exclusivement des fondations : il mobilise désormais toutes les forces motrices de l’entreprise, et agit au travers de dons financiers, certes, mais aussi par un apport en compétences ou en nature. Les collaborateurs sont embarqués, les directions opérationnelles impliquées, et la dotation intégrée, parfois, dans le modèle de performance de l’entreprise (au travers du dividende sociétal par exemple).

Autrement dit, en dix ans, le mécénat s’est transformé. Il s’est structuré, diversifié, et profondément enrichi. C’est pourquoi, avec Carenews, Equanity, cabinet de conseil spécialisé dans les passerelles entre le monde économique et l’intérêt général, a souhaité proposer une lecture prospective, engagée et incarnée de ce que devient – et de ce que pourrait devenir – le mécénat d’entreprise en France. Nous avions à cœur d’apporter notre regard particulier pour comprendre ces mutations. Un regard porté depuis l’intérieur de l’écosystème, à la croisée des entreprises mécènes et des porteurs de projets d’intérêt général, deux acteurs que nous accompagnons au quotidien. Les premiers sur la définition et la mise en œuvre de leurs stratégies d’engagement, les seconds sur la structuration et le déploiement de leurs stratégies de collecte auprès des donateurs stratégiques (philanthropes individuels et mécènes entreprises).

Ainsi nous avons lancé une étude inédite reposant à la fois sur des données collectées via un questionnaire, nos observations et nos pratiques auprès de nos clients. En ne se limitant pas à dire ce qui est, mais en cherchant à comprendre ce qui vient, ce travail nous a permis de mettre en exergue quatre dynamiques en cours dans le mécénat et quatre tendances associées qui dessinent un horizon possible à 2030. Voici, en résumé, les quatre dynamiques et les quatre tendances.

Les 4 dynamiques et tendances en cours dans le mécénat

Dynamique 1

Un mécénat qui se tourne de plus en plus vers l’impact : les entreprises mécènes ont de plus en plus recours à des modalités d’action plus larges, témoin de leur volonté de devenir actrices du changement, au-delà du simple financement. À horizon 2030, elles se positionneront sur des domaines d’impact plus vastes pour répondre légitimement aux défis de notre temps.

Dynamique 2

Un mécénat qui s’étend davantage dans l’entreprise : il s’installe comme un mode d’action privilégié de l’engagement en entreprise, utilisable à toutes les échelles et par toutes ses composantes. À horizon 2030, l’engagement deviendra un enjeu transversal se diffusant dans toutes les strates de l’entreprise, sur le même schéma opérationnel que le numérique il y a 20 ans.

Dynamique 3

Un mécénat qui permet un dialogue plus intense entre mécènes et porteurs de projets : loin d’être une dynamique verticale et descendante, le mécénat devient de plus en plus un enjeu de co-construction, de partage et de compréhension mutuelle. À horizon 2030, les collaborateurs seront les pivots du mécénat, garants de l’engagement de l’entreprise auprès de la société civile, moteurs de ses choix de soutiens en interne.

Dynamique 4

Un mécénat qui s’intègre de plus en plus à la stratégie de l’entreprise : l’engagement est désormais un attendu de l’entreprise responsable et le mécénat en est une « preuve » tangible, concrète, visible. C’est un levier de valeur sociétale pour l’entreprise. À horizon 2030, l’entreprise est engagée selon 3 moteurs : la compliance, la concurrence et la conviction. Le mécénat est intégré de façon systémique à sa stratégie.

Retrouvez l’étude complète ici