Qui a dit que les Parisiens étaient d’horribles cyniques égocentriques ?

Le 15 février, ils étaient 1 700 à passer la nuit, au froid, dans les rues de la plus belle ville du monde. Une « Nuit de la solidarité » organisée par la mairie de Paris qui a le mérite, outre de recenser le nombre exact de personnes dormant dans la rue, de montrer que le sort des sans abris est un véritable problème social qui concerne tout le monde.

« Ce chiffre de 3 624 sans-abri à Paris intra-muros peut être considéré comme un minimum, puisque cette même nuit, plan hivernal oblige, un grand nombre de lits étaient mis à disposition, dont 1 600 places qui seront fermées dès le 31 mars », rappelle Le Monde, dans un constat qui fait vraiment froid dans le dos. Les bénévoles mobilisés, qui ont été au contact des populations dans la rue en 350 équipes, ont été encadrés par une vingtaine d’équipes de secours et des travailleurs sociaux.

L’opération a été inspirée de ce qui se fait déjà à Athènes ou New York. Et elle fait chaud au cœur.