Parallèlement au Sommet Tech For Good qui s’est tenu à l’Elysée, les acteurs français du numérique au service du bien commun annoncent qu’ils se fédèrent autour de l’initiative FEST.

Il y a eu la French Touch, musique électro au beat inimitable. Il y a eu la French Tech, qui a placé l’Hexagone sur la carte de l’innovation technologique mondiale. Il y a, depuis janvier, le French Impact et sa vocation d’accélérateur de l’innovation sociale. Il y aura donc désormais la French Eco – Sociale Tech (bienheureusement abrégée FEST) qui entend fédérer les acteurs engagés dans la résolution des défis posés par les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies grâce à la Tech et à l’innovation scientifique.

La mission du mouvement abrité par France Digitale est donc d’accélérer l’émergence et la reconnaissance de cet écosystème français, pas encore vraiment sur la carte de la French Tech, pas encore pilier du mouvement Tech For Good dont le sommet de l’aréopage était justement réuni le 23 mai à l’Elysée pour un rendez-vous hautement médiatisé.

Autour de la table élyséenne, point de Simplon (écoles solidaires de code informatique), dont le fondateur Fred Bardeau est aussi le Président de FEST. Point de Microdon, de AssoConnect ou de Techfugees. Mais Facebook et Mark Zuckerberg himself, Wikipedia, Uber, Deliveroo, IBM ou Accenture étaient présents. Ayant accouché d’une liste d’engagements – ces pledge si chers aux américains – qui flirtent souvent plus avec « génération d’intérêts qu’avec l’intérêt général » comme le résumait Ismaël le Mouël – Vice-Président de FEST – et Léa Thomassin (cofondateurs de HelloAsso et de la Social Good Week) dans une tribune sur le site de Libération. Mais

Dans un contexte où les Facebook et Uber suscitent désormais autant d’enthousiasme que de méfiance, l’écosystème FEST a pourtant probablement de quoi se faire une place à table pour attirer les potentiels de toutes sortes, notamment financiers. Fait d’acteurs hybrides aux confluents de la Tech et de l’Intérêt Général, en équilibre entre quête de modèles économiquement viables et quête d’impact, il avait parfois la vie difficile pour rentrer dans les cases des bailleurs. Il s’en est créé une.

Pour en savoir plus et découvrir le mapping de l’écosystème French Eco Social Tech élaboré par FEST c’est sur festech.org. Pour vous y faire référencer si vous n’y apparaissez pas, c’est par là.