De New-York à Londres, les fundraisers étrangers aussi tentent de faire leurs comptes, d’évaluer l’impact de la crise. Aux USA, selon une étude menée en mai par l’AFP (Association of Fundraising Professionals), 56% des fundraisers estiment qu’ils collecteront moins en 2020 que l’année précédente, et une part équivalente pense que ce sera également le cas en 2021. Seuls 21% pensent pouvoir collecter plus. De fait, avant même que la crise ne se déclenche, la générosité des Américains (individus) avait déjà chuté de 6 points au premier trimestre 2020 selon la dernière édition de l’étude menée chaque trimestre par le Fundraising Effectiveness Project. Une baisse qui s’est donc accélérée en mars (-11% vs mars 2019), et qui malgré le début d’un rebond, et l’impact encore à mesurer des dons en faveurs des causes raciales en mai, pourrait s’installer. A noter que selon l’étude de l’AFP, 20% ont rapporté des licenciements dans leurs structures et que 2% ont eux-mêmes été congédiés. Même ambiance au Royaume-Uni, où une étude menée par l’Institute of Fundraising dévoile que les sondés anticipent en moyenne une baisse de ressources de 24% pour l’année 2020, 84% d’entre eux ayant constaté une baisse significative pendant le confinement britannique. Une anticipation à la baisse qui atteint même 57% de moins que prévu pour l’année concernant les charities se finançant par des revenus d’activité.