De mentee à mentor ! Pour accompagner sa reconversion du secteur privé au secteur associatif, Magali Echasseriaud a bénéficié du programme de mentorat SoFundraisers de l’AFF. Devenue depuis Responsable communication et collecte de fonds de la Fédération Trisomie 21 France, elle est aussi passée de l’autre côté du miroir et accompagne à son tour un fundraiser en devenir au sein du programme.

Comment le métier de fundraiser est-il arrivé dans votre parcours ?

J’ai fait une école de commerce, et j’ai ensuite travaillé pendant 20 ans dans le marketing et le commerce pour le secteur privé. J’ai débuté chez Unilever puis, avec des associés, j’ai créé un cabinet de conseil en stratégie et marketing pour la filière restauration. Au bout d’une quinzaine d’années, j’ai eu envie de faire autre chose. Étudiante, j’avais fait un stage dans une association et mon mémoire de fin d’études portait sur le marketing de l’humanitaire. A l’époque, ma maître de stage m’avait dissuadée de commencer par travailler dans le secteur associatif parce que cela me couperait des carrières dans le privé. En 2020, je me suis dit que c’était le bon moment. J’ai vendu les parts que j’avais dans mon cabinet et je me suis lancée !

Pourquoi avoir décidé d’intégrer le programme SoFundraisers ?

J’avais conscience que si j’avais des compétences en marketing et commerce, il me manquait les codes du secteur, des connaissances spécifiques comme tout ce qui relève du cadre juridique et fiscal. J’ai donc commencé par m’inscrire au Certificat Français du Fundraising (CFF)* et j’ai travaillé bénévolement dans une association en parallèle pour m’immerger dans l’univers associatif. A la sortie du CFF, le programme de mentorat de l’AFF ouvrait sa première promotion – cela s’appelait alors Young Fundraisers – et j’ai été retenue. Le but pour moi était de pouvoir être accompagnée par mon mentor sur ma recherche d’emploi. Il m’a par exemple aidée à réfléchir mon CV non pas en « expériences » mais en « compétences », afin de pouvoir mieux valoriser mon profil auprès des associations. Nous préparions les entretiens ensemble…

Aujourd’hui, vous êtes devenue vous-même mentor au sein du programme SoFundraisers. Avec ce double regard, que pensez-vous qu’il apporte aux participants ?

C’est un accompagnement précieux parce que vraiment sur-mesure et répondant aux objectifs précis de chacun. Moi, j’avais besoin d’être soutenue dans mon changement de secteur plus que dans le développement de mes compétences. La personne que je mentore aujourd’hui est quant à elle en changement de poste en interne vers des fonctions de fundraising qu’elle n’avait pas avant, et nous échangeons sur des sujets plus techniques. Pour des plus jeunes, qui débutent leur carrière, l’accompagnement pourra par exemple se tourner vers la compréhension des rouages associatifs, des subtilités du travail avec une gouvernance qui n’est pas experte du fundraising. Ce programme, c’est aussi une manière de partager ses doutes, ses questionnements. Avec son mentor mais aussi entre nous, avec l’ensemble des participants de la promotion. Le groupe Whatsapp de la mienne est d’ailleurs encore bien actif !

Pour en savoir plus sur le programme, cliquez ici.

Les candidatures pour la 5e promotion sont ouvertes jusqu’au 17 juin.

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