Il n’y a plus une minute à perdre. Vous avez jusqu’au 24 juin inclus pour vous inscrire au programme Young Fundraisers. Destiné aux fundraisers ayant moins de 5 ans d’expérience, il fonctionne sur le modèle du mentorat intergénérationnel. Chaque jeune talent est accompagné par un mentor senior pour parler carrière et évolution professionnelle. Céline Legrand, consultante et formatrice indépendante spécialisée dans la collecte de fonds, l’engagement et la communication pour les ONG, et Lisa Fouilleul, la jeune responsable des partenariats à Becomtech, nous racontent l’expérience qu’elles ont vécu l’an dernier pour la toute première édition de ce nouveau programme de l’AFF.
Pourquoi avez-vous décidé de participer au programme Young Fundraisers ?
C. L. : Lors de mes dix années passées chez Greenpeace, j’ai suivi un programme de formation interne sur le leadership dans le contexte international. Je suis ensuite devenue coach de deux salariées de l’association. Alors lorsque Yaële Aferiat, la directrice de l’AFF, m’a parlé du programme Young Fundraisers, j’ai accepté de devenir mentor avec enthousiasme ! Je donne aussi des conférences et anime des rencontres avec beaucoup de jeunes qui s’interrogent sur les métiers de l’intérêt général, qui sont encore méconnus. J’aime l’idée de transmettre et d’accompagner la jeune génération en quête de sens et d’engagement.
L. F. : Mon manager dans l’association pour laquelle je travaillais à l’époque, Article 1, m’a parlé de ce programme et comme je croyais beaucoup au principe du mentoring, j’ai candidaté pour y participer. Après deux ans et demie d’expérience professionnelle, je voulais échanger et partager mes problématiques avec une personne présente dans le métier depuis plus longtemps.
Comment s’est passée votre collaboration durant ce programme ?
C. L. : L’AFF a parfaitement organisé le « matching » avec Lisa car notre relation a été excellente dès le début. En raison du Covid, la plupart de nos échanges ont eu lieu par téléphone ou en visioconférence, à raison d’une fois tous les deux mois. L’idée était d’identifier ses besoins professionnels et personnels et de développer un plan d’actions pour les assouvir avec des objectifs à atteindre, à court et moyen terme.
L. F. : Nous nous contactions mutuellement pour discuter pendant près de deux heures à chaque fois. Au début, tout se faisait par visio mais dès que le confinement l’a permis, nous avons déjeuné ensemble. Je suis même allée chez elle pour préparer un entretien.
Conseilleriez-vous à d’autres fundraisers de devenir mentor ou mentee ?
C. L. : Sans aucun doute ! La force du programme réside dans l’accompagnement individuel, le partage et la transmission, c’est très enthousiasmant. Cette expérience m’a tellement plu que je vais continuer l’aventure en encadrant les futurs mentors de la prochaine édition. En parallèle, je me forme actuellement au coaching via une méthode basée sur la psychologie positive afin d’approfondir mes connaissances dans ce domaine.
L. F. : Je conseille à tous les jeunes fundraisers de suivre ce programme car il n’existe pas de diplôme dans notre métier et échanger avec une personne plus expérimentée nous permet de prendre du recul, de faire le point et d’analyser où on souhaite aller. Avoir un mentor m’a aussi donné davantage confiance en moi. Cela m’a enfin aidée dans mon évolution professionnelle puisque j’ai changé de poste durant le programme.
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