Entreprises. Engagées… sans whashing ni bashing ?
30 avril 2021
L’engagement n’est plus une option pour les entreprises. Selon le second baromètre du « Marketing de l’Engagement » mené en février dernier par Cision et l’Union des Annonceurs auprès de professionnels de la communication ou du marketing, ils sont aujourd’hui 99% à affirmer qu’une entreprise se doit d’avoir un rôle sociétal et/ou environnemental, soit 9 % de plus qu’en février 2020 ! Et ils sont 80% à considérer que c’est même une question de survie pour les marques (stable sur 1 an). Selon les sondés, 68 % des entreprises ont d’ailleurs déjà mis en œuvre des actions concrètes en la matière (+11 points vs février 2020), la crise sanitaire ayant largement influencé ces stratégies d’engagement pour 20% des sondés. En interne, le sujet s’organise puisqu’une cellule dédiée à la question de l’engagement (type RSE) est en place dans 57% des entreprises interrogées, soit 30 points de plus qu’un an auparavant. Des cellules directement sous la houlette de la Direction Générale dans 62% des cas.
Objectifs premiers de cet engagement corporate : la réduction de l’empreinte carbone (22%) devant le bien-être des salariés (21 %) et l’ancrage local ou les achats/production responsables (ex-aequo à 15%). Malgré la montée de ces questionnements dans l’actualité, l’égalité femmes/hommes et la promotion de la diversité et de l’inclusion restent en bas des initiatives prises (respectivement 6 % et 5 % des entreprises ont pris des mesures en la matière). Et ces engagements semblent désormais être pris « sans peur et sans reproche », la peur du washing (du « greenwashing » pour l’environnement, « social-washing » pour le solidaire ou « pinkwashing » pour l’égalité femme-homme…) ne semblant pas animer les responsables marketing et communication : 100% estiment les engagements de leur entreprise « légitimes », 95% les pensent « authentiques » et 89% affirment qu’ils sont « respectés ».
Même si une majorité aimerait les pousser plus loin : seuls 39 % les trouvent suffisants. La peur de se faire épingler et du bashing s’éloigne aussi : ils sont 84% à penser qu’une marque doit communiquer sur ses engagements (+18 points vs février 2020), et 35% à penser que « le bashing est inévitable quoiqu’on fasse » (en baisse de 6 points), tandis que 63 % estiment que la principale cause de l’engagement de leur entreprise est de contribuer positivement à la protection de la planète et/ou de la société. Autres moteurs selon eux : la volonté d’inspirer confiance au consommateur et de développer une image positive (24 %) puis de motiver et fidéliser les salariés (13%).
L’étude complète est à retrouver ici.
Rejoignez la communauté active des fundraisers sur tout le territoire
et boostez votre carrière au service du bien commun !