La veille de l’AFF du 5 décembre 2024
5 décembre 2024
Un ambassadeur de choix pour le patrimoine oublié
Qui mieux qu’un ancien sociétaire de la Comédie Française pour inciter les donateurs à soutenir la préservation du patrimoine non protégé ? Guillaume Gallienne a accepté de prêter sa voix gratuitement pour la première grande campagne de communication de la Fondation du patrimoine.
Conçue par l’agence Altmann+Partners, cette publicité sera portée sur les radios et les télévisions par l’acteur qui a remporté plusieurs Molières et Césars. Des visuels décalés montrant des monuments emballés dans du papier cadeau seront également diffusés dans les transports publics, la presse et sur les réseaux sociaux, jusqu’à la fin de l’année, avec pour slogan « donnons un avenir à notre passé. »
Fondée il y a 25 ans pour sauvegarder le patrimoine non protégé, comme les petites églises de village, cette fondation a collecté 21,1 millions d’euros l’an dernier auprès de 62.000 donateurs particuliers. Ce chiffre devrait bondir de 20 à 25% cette année. 2300 entreprises soutiennent également cette structure qui regroupe 1000 bénévoles. L’élan de générosité exceptionnel pour Notre-Dame, qui a permis de collecter 218 millions d’euros, a donné des ailes à cette organisation qui espère prolonger cette dynamique grâce à sa nouvelle campagne de communication.
Record battu dans l’enseignement supérieur en France.
213 millions d’euros : HEC Paris a dépassé l’objectif de récolte de fonds qu’il s’était fixé en 2019 pour soutenir sa Fondation qui vient en aide aux étudiants et finance une partie de ses activités de recherche et d’enseignement supérieur.
Sa campagne, baptisée « Impact tomorrow », qui visait à collecter 200 millions d’euros a doublé le montant réuni lors de la précédente levée de fonds qui s’était achevée en 2013.
Ce succès est notamment dû à la contribution de près de 6000 donateurs et Grands Donateurs, dont le nombre a doublé. 53 entreprises mécènes se sont également mobilisées pour appuyer l’école en versant 40% des dons.
« La campagne Impact tomorrow a permis d’affirmer le rôle de plateforme d’impact d’HEC Paris, affirme Eloïc Peyrache, le doyen et directeur général de l’école de management. Elle a contribué à changer des destins, créé de nouvelles opportunités, et offert à nos étudiants les outils nécessaires pour relever les défis de demain. Ces dons sont essentiels pour transformer notre école et améliorer sa capacité à accompagner les transformations du monde. »
D’autres établissements vont désormais tenter de lui emboiter le pas. La Fondation de l’Ecole polytechnique a notamment lancé, le 14 novembre, sa troisième campagne de levée de fonds. Son objectif est de collecter 200 millions d’euros d’ici 5 ans auprès des particuliers et des entreprises. X a révélé qu’il avait déjà réuni plus de 40 % de cette somme.
Confiance record malgré une baisse des dons.
La confiance des Français dans les associations et fondations n’a jamais été aussi forte. Elle atteint un record historique de 64%, en hausse de 4% en un an. Cette croissance s’accompagne toutefois de nouvelles attentes, notamment en matière de transparence, de gestion rigoureuse des dons et d’engagement environnemental. À l’inverse, la confiance envers les institutions politiques continue de diminuer, avec un recul de 4% en douze mois, à… 21%.
Les causes qui inspirent le plus de confiance en 2024 sont l’aide à l’enfance (72%, +4) et la lutte contre les violences faites aux femmes (68%, +5). La protection des animaux demeure le domaine le plus plébiscité (73%, +2). Chez les moins de 35 ans, des priorités telles que la défense des droits de l’Homme (73%), la protection de l’environnement (72 %), et la réussite scolaire (71 %) dominent.
80% des Français ont déjà fait un don, majoritairement via les dons classiques à des associations ou fondations (73%). D’autres moyens, tels que les arrondis solidaires, les événements caritatifs ou les cagnottes en ligne, mobilisent 52% d’entre eux. Pourtant, 2024 a vu une baisse des sommes collectées.
Les principaux freins aux dons n’ont pas changé. Le manque de confiance à l’égard de l’utilisation des fonds (67%) et le manque d’argent (56%) sont les arguments les plus souvent cités par les 2002 personnes interrogées par l’institut ViaVoice pour Don en Confiance. Les motifs de don sont, quant à eux, la cause défendue (69%, +4), la traçabilité des dons (58%, +2), et l’efficacité des actions (53%, +1).
Pour renforcer la confiance dans les organisations, six critères se détachent : qu’elles rendent comptent de leurs actions (67%, +4), qu’elles affichent clairement leurs missions (67%, +2), qu’elles gèrent rigoureusement les dons (66%, +4), leur transparence financière (65%, +4), qu’elles soient contrôlées (64%, +2), et qu’elles affectent les dons aux actions précises (63%, +4). Les moins de 35 ans souhaitent, pour leur, part que les associations publient des informations sur leur site internet (65%) et qu’elles s’engagent sur des critères de responsabilité environnementale et sociétale (55%).
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La technologie au service du fundraising.
Dix ans après avoir transformé le modèle bancaire classique en cofondant Nickel, un compte accessible sans conditions de revenus et ouvrable dans les bureaux de tabac, Ryad Boulanouar vient de lancer « Mon ami poto » qui vise à améliorer la transparence des dons aux organisations caritatives et aux associations.
Sa monnaie, baptisée « poto », qui s’appuie sur la technologie de la blockchain, vaut un euro, et chaque centime est un jeton numérique doté d’un identifiant unique qui permet au donateur de suivre le parcours de son don jusqu’à son utilisation finale. Développé par une équipe de 25 personnes, le projet a reçu l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, chargée de surveiller le secteur des paiements en France, et les dons sont déposés sur un compte chez BNP Paribas. Les dons se font sur le site Mespotos.fr. Cette place de marché permet à l’internaute de choisir sa cause, de l’aide aux étudiants, à la protection des animaux en passant par le soutien aux victimes de violences conjugales et à la formation des enseignants des quartiers prioritaires.
La blockchain pourrait bien « complètement changer la scène caritative », affirme cet article publié par Crypto News Flash. Son « principal avantage est « sa capacité à permettre des transactions sûres, de pair à pair, sans l’intervention d’intermédiaires, assure cette analyse. Cette approche décentralisée rend possible un degré d’ouverture et d’immédiateté que les approches caritatives traditionnelles ont souvent du mal à atteindre. »
N’oubliez pas les amateurs de jeux vidéo en ligne dans vos plans com…
« 2025 sera l’année du gaming en matière d’investissements publicitaires », assure Arnaud Robin, le responsable de ce secteur auprès du studio créatif Swipe Back.
L’an dernier,le nombre de joueurs dans le monde a atteint 3,38 milliards. Ce chiffre a progressé de 6,3% en un an. En 2024, « le marché global du gaming est estimé à 282 milliards de dollars, surpassant largement le cinéma et la musique combinés », explique cet expert dans un long entretien accordé à INfluencia. Les profils des joueurs se sont beaucoup diversifiés. Ils vont des « Ultimate Gamers » passionnés de 10 à 15 ans aux « Time Fillers » occasionnels qui ont entre 51 et 65 ans.
85% des annonceurs se disent aujourd’hui confiants dans les performances publicitaires des jeux vidéos et près de la moitié d’entre eux (40%) prévoient même d’augmenter leurs budgets sur ces supports dans un avenir proche. Et vous, êtes-vous prêt à sauter le pas ?
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