La veille de l’AFF (PAS SI ANODINS) DU 20 OCTOBRE 2022
24 octobre 2022
Maires recherchent mécènes désespérément… Confrontées à la réduction des dotations publiques et de leurs recettes fiscales, les villes se tournent de plus en plus vers le mécénat pour financer leurs projets culturels et artistiques. La France dispose, depuis 2003, de la législation la plus attractive au monde en matière de fiscalité des dons. S’ils font valoir leur droit à une déduction fiscale, les donateurs ne dépensent réellement que 33 % (pour les particuliers) ou 40 % (pour les entreprises) du montant déclaré de leur don. Les véhicules juridiques disponibles (fonds de dotation, fondations d’entreprise, fondations abritées, fondations reconnues d’utilité publique ) sont également variés. Les mécènes ont toutefois tendance à soutenir d’importants opérateurs culturels étatiques plutôt que des projets municipaux. Les villes ne manquent pourtant pas d’arguments pour séduire. Un travail de veille, un ciblage précis des donateurs potentiels et la constitution d’une équipe réunissant des acteurs économiques, politiques, administratifs et culturels locaux comme l’ont fait Nantes et Metz peuvent être efficaces. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Donner du temps au temps pour ne pas toujours avoir le nez dans le guidon. Fondé en 2016, la Fondation pour la Co-construction du bien commun s’est donnée comme double ambition de « valoriser » et d’« anticiper » afin de détecter les personnes, les projets et les territoires dont les impacts sur le bien commun sont structurants sur le temps long. Cette structure vient, dans ce but, de lancer une démarche prospective sur l’intérêt général en 2050 en France. La Fondation s’est donnée sept ans pour peaufiner cette étude. Toutes les personnes qui souhaitent partager leur bilan objectif des 7 dernières années et se projeter vers les 7 prochaines peuvent participer à ce « brain-storming » qui cherche à « (ré)inventer notre capacité à « faire société ». » Des volontaires ?
Le mécénat de compétences, ça marche ou pas ? L’institut National de la Jeunesse et de l’Education populaire (INJEP) en partenariat avec Pro Bono Lab va tenter de répondre à cette question dans une toute nouvelle étude qui se place du point de vue des associations. Cette enquête va chercher à répondre à quatre questions : Quelles sont les associations ayant recours au mécénat de compétences ? Quelles sont leurs besoins et motivations ? Quelles sont les conditions concrètes de ce partenariat ? Quels sont les effets (positifs ou négatifs) pour les associations ? Une première phase d’entretiens avec des représentants institutionnels du monde associatif a été lancé au début de cette année. Deux études ethnographiques ont ensuite été réalisées et dix associations situées dans huit régions de France ont été observées pendant plusieurs mois. La dernière phase de cette enquête est actuellement en cours avec l’envoi d’un questionnaire à l’ensemble des associations françaises. Tout ce travail permettra d’écrire l’étude qui sera publiée au début de l’année prochaine. L’AFF vous en dira plus dès que sa date de parution sera connue…
Une vitalité qui ne se dément pas. L’édition 2022 de l’étude annuelle intitulée « La France associative en mouvement » publiée par Recherches et Solidarités confirme l’importance de ce secteur dans notre pays. La France compte pas moins de 1,5 million d’associations. Cette année, 66.487 nouvelles structures ont été créées contre 65.268 en 2021. Les secteurs d’activités les plus représentés sont la culture (22,1%), devant les sports (16,4%) les loisirs (11,2%), le social (8,6%) et la santé (5,1%).
Les associations regroupent aujourd’hui 12,5 millions de bénévoles et emploient 1,8 million de salariés, soit près d’un employé sur dix en France (9,2%). Si vous souhaitez télécharger cette étude, c’est ici.
Tout savoir sur le Blockchain en 424 pages… L’association Blockchain for Good vient de publier un nouveau rapport pour déterminer si les projets de blockchain pouvaient accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). L’enjeu est de taille. Dans notre pays, 8 % des Français ont déjà investi dans des crypto-actifs. Ce chiffre est deux fois plus important aux Etats-Unis. Les dons par la blockchain commencent, eux aussi, à se développer notamment par le biais de plateformes spécialisées. The Giving block référence déjà plus de 1000 organisations d’intérêt général avec 42 crypto-actifs différents. Si vous voulez en savoir davantage, l’épaisse étude mais aussi une synthèse de 12 pages sont disponibles sur ce site.
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