Le code a changé. Côté météo, pour beaucoup, ce mois de juillet s’est déguisé en avril. Pour l’enseigne de restauration britannique Prêt à Manger… c’est même décembre en juillet ! Confinement oblige en fin d’année dernière au Royaume-Uni, son sandwich spécial de Noël n’a pas pu être savouré à sa juste mesure. Qu’à cela ne tienne, dans un joli coup de com’, Prêt à Manger relance son dinde-épinards-sauce orange et cranberry avec six mois de décalage et une opération de partage à la clé puisque 50 pence seront reversés sur chaque vente à sa fondation de lutte contre la pauvreté. Le code a changé, et les anglo-saxons savent, comme personne, en jouer. S’approprier, devancer, inventer les nouvelles normes.

Dans nos métiers aussi les codes changent. Les 18 derniers mois ont créé une caisse de résonnance sans pareil pour l’engagement sous toutes ses formes. Pour la générosité, la solidarité, la responsabilité… les bannières se confondent. Venus d’entreprises, de citoyens, d’associations… les projets qui émergent s’hybrident de responsable et généreux, de vert écolo et d’arc-en-ciel inclusif. Les modèles se réinventent, et, profit ou non profit, le consommateur-donateur-citoyen fait-il encore la différence ?

Deux initiatives repérées cette quinzaine illustrent bien le chemin en cours. Côté profit, se lance Smart Good Things. Créée par un ancien de Sodastream, l’entreprise se revendique « label de générosité » et entend vendre des éco-responsables sachets de boissons en poudre sur lesquels des marques partenaires apposent leurs logos acceptant la réversion de 25% des profits au projet pour soutenir des associations (voir ici le décryptage du modèle dans Les Echos).

Autre approche hybride, émanant cette fois de l’association Sauvage Méditerranée. Plutôt que de simplement promouvoir la lutte contre les déchets marins, l’association a choisi de devenir une marque de sacs et bijoux en déchets recyclés. Et sur les marchés, en guise de paiement pour ses produits, elle accepte des sacs de déchets sauvages (à lire ici dans 20 minutes).
Economie circulaire du fundraising ? Nouvelles conceptions des « ressources » pour les associations ? Nouvelles productions de plus-value sociale pour les entreprises ? Oui, les codes ont changé. Pas seulement pour fêter Noël en été. Alors c’est tout au long de l’année que nous, l’AFF, nous engageons à vous accompagner pour défricher ces nouveaux territoires, sans pour autant abandonner les anciens. Pour cela, vous trouverez dans cette lettre l’ensemble de nos rendez-vous à venir. Pour en bénéficier pleinement, si ce n’est déjà fait, profitez de notre tarif d’adhésion de mi-année… Un petit cadeau de juillet !