A vos santiags… Les guitares électriques vont bientôt recouvrir le gazouillis des oiseaux qui nichent dans le Domaine national de Saint-Cloud. Le festival Rock en Seine va se tenir à nouveau en live du 25 au 30 août dans le parc de l’ancien château de Monsieur, le frère de Louis XIV, incendié en 1870 et rasé en 1892. Le programme cette année est particulièrement riche. Stromae, Nick Cave and the Bad Seeds, Race Against the Machine, Kraftwerk, James Blake et La Femme devraient notamment jouer durant ces 5 journées qui nous feraient presque oublier le Covid.
Les organisateurs de Rock en Seine ont décidé, cette fois encore, de s’engager et de permettre à trois associations de se présenter pendant la durée des festivités. L’appel à projets pour les structures qui souhaiteraient poser leur candidature est centré sur quatre thématiques. L’égalité des chances et l’insertion, la consommation et les productions responsables, la lutte contre l’érosion de la biodiversité et le combat et l’adaptation au réchauffement climatique.
Pour participer à cette compétition, vous avez jusqu’au 18 mars avant 13 heures pour remplir ce document.
La Seine-Saint-Denis veut montrer l’exemple. La Seine-Saint-Denis souhaite développer le mécénat de compétences dans le secteur public. Le Conseil départemental propose depuis 2020 à ses agents de s’engager auprès d’associations durant leur temps de travail. A ce jour, 60 des 8000 salariés de cette circonscription francilienne profitent de ce dispositif qui reste encore trop compliqué et limité. L’article 69 de la nouvelle loi relative à la différentiation, la décentralisation, la déconcentration et la simplification, dite « 3Ds », qui a été adoptée le 9 février, légalise en effet le mécénat de compétences dans les collectivités, mais il le limite à trois ans et au bénéfice d’associations reconnues d’utilité publique. « Cela écarte du périmètre les petites associations les plus récentes ou les plus locales, regrette le président du département, Stéphane Troussel, dans une tribune publiée le 11 février sur internet. Les lourdeurs encadrant la délibération autour de ce dispositif sont, en outre, dissuasives. »
Le temps presse. En France, 82% des associations affirment avoir des besoins en compétences. Les agents publics sont, quant à eux, dédiés à l’intérêt général et ils travaillent souvent avec des ONG. Tisser des liens entre ces fonctionnaires et le secteur associatif ne peut être que bénéfique. Au travail, mesdames et messieurs les législateurs …
Le droit à la santé n’est pas le même partout. Désert médical, coûts trop élevés de certains soins… Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les inégalités sociales de santé restent si fortes en France. De nombreuses initiatives cherchent à lutter contre ce fléau qui touche une partie importante des personnes les plus défavorisées. Carenews a repéré 5 actions qui méritent tout particulièrement d’être saluées. En partenariat avec le fonds de dotation d’Essilor, Vision For Life, et l’Hôpital Fondation Rothschild, des volontaires de l’association Banlieues Santé se rendent chaque année dans les quartiers afin de proposer des dépistages des troubles visuels ainsi qu’un équipement adapté. En 2020, 432 personnes ont profité de cette opération, baptisée « La vue est belle ». Pour aider les particuliers qui ne vont pas chez le dentiste par manque de moyen, la Croix-Rouge française a équipé un bus de prévention bucco-dentaire dans le Gers. Aidée par le département de la Seine-Saint-Denis et BNP Paribas, l’Académie populaire de la santé promeut l’accès à la santé pour les habitants de quartiers populaires éloignés des parcours de soin. Des habitants sont formés pour qu’ils deviennent des ambassadeurs de santé auprès de leur entourage. La toute nouvelle promotion, qui comprend 20 résidents et 10 professionnels de santé, a été reçue par les organisateurs de ce programme le 11 février. La Fondation Transdev a, quant à elle, crée à Poitiers un lieu, le Picta’dom, dans lequel sont proposés des soins de santé gratuits pour les jeunes. Afin de lutter contre les dépendances, Coop-Addict est un programme développé par l’association Adosen qui vise à aider les jeunes à comprendre le processus des addictions et à prévenir les comportements addictifs. Cette formation, qui a été lancée en novembre 2021, se découpe en cinq séances avec des escapes games et des jeux de rôle. S’informer en s’amusant : le pari devrait être gagnant…
La diversité, tout le monde en parle et c’est tant mieux… La 9ème édition du « Bilan Diversité », qui vient d’être dévoilée par Les entreprises pour la Cité, est plutôt rassurante. 85% des 1300 signataires issus de 705 organisations qui ont répondu au questionnaire établi par le cabinet Occurrence ont jugé que la diversité était devenue un enjeu incontournable et que ce sujet faisait de plus en plus partie de leurs démarches RSE. De nombreuses avancées en matière d’égalité homme-femme ont été réalisées ces dernières années et la Charte de la diversité continue d’être de plus en plus utilisée par ses signataires dans leurs supports de communication. Mais si la pandémie a peu impacté le déploiement des politiques de diversité, la crise sanitaire a reculé l’entrée des jeunes dans la vie active.
Certains verront le verre à moitié plein, les autres à demi rempli. Le baromètre annuel qui analyse les récoltes des 12 structures accompagnées par l’agence digitale dédiée au secteur du non-profit, Orixa Fundraising, dresse un bilan mitigé des campagnes menées en 2020 et 2021.
Si le volume de don a progressé de 30% entre 2019 et 2020 et que le don moyen est passé de 638 euros en 2020 à 748 euros l’an dernier, la baisse de la collecte en valeur a atteint 19% lors des douze derniers mois. Les sommes levées grâce au Social Ads ont augmenté de 14% cette année. Ces publicités diffusées sur les réseaux sociaux qui sont souvent facturées à la performance sont de plus en plus présentes dans le mix media des associations car elles permettent aux annonceurs d’aller directement à la rencontre de leurs cibles. Si vous souhaitez plus de détails sur ce sujet, cliquez ici.
Cela en fait des Tesla… Elon Musk a versé, au mois de novembre dernier, 5,04 millions d’actions de son entreprise à des œuvres philanthropiques. Aux prix de clôture des jours auxquels ces titres ont été donnés, ce don représente la somme impressionnante de 5,7… milliards de dollars.
La valorisation boursière de Tesla a, depuis, enregistré une jolie dégringolade. En moins de quatre mois, le cours de l’action est en effet passé de 1243 à 813 dollars. Les 5 millions de titres donnés l’an dernier représentent toutefois toujours un joli pactole.
Le Wall Street Journal a calculé que l’excentrique patron avait cédé l’équivalent de 16 milliards de dollars d’actions Tesla au cours des deux derniers mois de 2020. L’heureux papa de… X Æ A-12 (c’est le nom officiel de son sixième enfant) se serait-il découvert une âme de philanthrope en entrant dans sa cinquantaine ? Loin de là. L’entrepreneur a fait ce que font tant d’autres milliardaires : de l’optimisation fiscale.
Le patron de SpaceX n’a en effet pas la tête dans les étoiles lorsqu’il s’agit de payer ses taxes. Déjà contraint de verser 11 milliards d’impôts en 2021, le fondateur de Tesla a voulu se séparer d’une partie non négligeable de ses actions afin de répondre à des obligations fiscales découlant de l’exercice de stock-options. Il n’y a pas de petites économies même pour un homme dont la fortune est évaluée par le magazine Forbes à 238 milliards de dollars…
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