En cette année électorale, l’ensemble des acteurs de la générosité en France se sont réunis au sein d’une Coalition rassemblant l’AFF, Admical, le Centre Français des Fonds et Fondations, France générosités, l’Institut IDEAS, l’Institut des Dirigeants d’Associations et Fondations et le Mouvement Associatif. Ce partenariat, soutenu par Don en Confiance, Esprit de famille et Les Entreprises pour la Cité, demande aux candidates et aux candidats à l’élection présidentielle d’entendre celles et ceux qui, depuis longtemps, font vivre au quotidien la générosité dans notre pays.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 8,5 milliards d’euros de dons, près de 5 millions de donateurs, 104.000 sociétés mécènes, 360.000 associations et plus de 4600 fondations et fonds de dotations… La générosité est le carburant d’un écosystème qui rassemble un électeur sur deux, soit 20 millions de bénévoles et 2 millions de salariés. La générosité privée finance des innovations structurantes et génère un impact économique positif. Elle est et restera un partenaire indispensable de la puissance publique mais beaucoup reste à faire…
65% des Français souhaitent vivre dans un pays plus solidaire. Ils sont encore plus nombreux (66%) à approuver le mécénat de compétence, cette formule qui consiste à mettre à disposition d’une association les compétences des salariés sur leur temps de travail. Il est donc temps d’agir pour que se renforce l’impact social de la générosité !
Fort de ce constat fait sur le terrain, la « Coalition Générosité » détaille dans son tout premier Livre Blanc, publié le 3 février, 7 propositions destinées à encourager et à sécuriser l’exercice de la générosité.
Inscrire l’éducation à l’engagement dans la Parcours citoyen dès l’école apporterait un complément supplémentaire aux politiques de solidarité des pouvoirs publics. Développer les dons de congés payés et de RTT au profit d’organismes sans but lucratif serait une autre mesure utile. Chaque année, 26,6 millions de jours de congés ne sont pas pris, donc perdus, pour une valeur estimée à 2,6 milliards d’euros par an. Quel gâchis ! L’Etat pourrait aussi renforcer et élargir le dispositif du congé d’engagement. Des mesures fiscales et légales sont également nécessaires. Instaurer un régime d’imposition simple, lisible et stable pour les dons des particuliers et des entreprises allégerait les dispositifs pour les donateurs tout en les rassurant. Faciliter et encourager les legs ainsi que les donations en faveur des associations serait une autre réforme efficace. L’amélioration des procédures administratives tout comme la simplification du régime et des statuts des fondations élimineraient des freins qui ralentissent l’activité des structures. La « Coalition Générosité » préconise enfin l’institution d’un Forum annuel national de la générosité et de l’engagement ainsi que la création d’un statut « d’entreprise à gestion désintéressée » avec des règles fiscales et de gouvernance adaptées aux contraintes d’une activité économique sans but lucratif.
Mesdames et messieurs les candidates et les candidats à l’élection présidentielle, si, comme nous, vous êtes convaincu(e)s que l’engagement des Français pour la générosité constitue une réponse aux problématiques et aux défis du quinquennat à venir, alors, écoutez la voix des acteurs réunis au sein de la Coalition Générosité !