Après une première analyse menée sur la seconde quinzaine de mars et qui mettait en lumière une augmentation des dons en ligne approchant les +400% vs la même quinzaine en 2019 (soit 20,4 millions collectés contre 4,1 en 2019), iRaiser poursuit son « mini-benchmark » de l’évolution des dons faits en ligne en France depuis le début de la crise COVID-19.

 

Sur cette seconde période concernant la première quinzaine d’avril, les associations et fondations actives avec l’application de paiement iRaiser ont vu leur collecte en ligne s’envoler de presque +700% en 2020 vs sur la même quinzaine en 2019 (quinzaine qui précédait la vague « Notre Dame »), soit 17 millions d’euros de dons collectés. Cette somme représente 11% de l’ensemble de la collecte de 2019 des utilisateurs iRaiser, dons Notre-Dame compris, alors que l’an dernier, cette première quinzaine d’avril n’avait représenté que 1,5% des dons en ligne de l’année.

 

Hors de ces résultats globaux, le benchmark se penche plus particulièrement sur les résultats sectoriels de 62 associations et fondations hors Fondation de France, hôpitaux et centres hospitaliers. Des organisations œuvrant dans le Social, la Solidarité internationale, la Santé, la Protection de l’environnement, le Confessionnel, le Handicap, l’Enfance ou les Droits humains*.  Sur ce groupe de 62 organisations, le don en ligne bondit de +452% (en mars, l’augmentation était de +303%), et de +232% si l’on exclut encore les quatre acteurs majeurs du secteur social qui ont donc tiré la collecte, mais n’en ont donc pas eu le bénéfice exclusif.

 

Ce secteur du social est ainsi la locomotive de la collecte avec +1154% de dons en ligne sur la première quinzaine d’avril (+550% hors des 4 acteurs majeurs du secteur). Derrière lui, le secteur Protection de l’environnement et animale réalise +434%, dopé surtout par les collectes des associations en lien avec les animaux. Le confessionnel prend la troisième place du podium avec +337%. La protection de l’enfance, qui avait vu sa collecte en ligne plonger de 10% sur la seconde quinzaine de mars, portée par la multiplication des messages d’alertes relayés par les médias, prend quant à elle la 4ème place avec +173% vs 2019.

 

Reste à savoir, note avec justesse le baromètre, « si cette performance du digital est due à un report des dons courrier, les remontées mailing étant très ralenties en raison de l’extrême lenteur dans les distributions courriers« , mais aussi des difficultés pour certains d’accéder à leurs enveloppes ou d’en assurer le dépouillement, compte tenu de l’absence de leurs bénévoles habituels. Le déconfinement devrait – progressivement bien sûr – permettre d’affiner la réponse.

 

Pour télécharger le mini-benchmark de Mars, c’est ici.

Et pour télécharger celui de la première quinzaine d’Avril, c’est par là.

 

* Les fondations/associations du secteur culturel et de l’enseignement ont été exclues car les montants collectés n’étaient pas suffisamment significatifs pour effectuer un comparatif, précise le benchmark.